C’est connu ! Le député RB de la 23è circonscription, SADO Nazaire (photo), a jeté le masque. Ce qu’il appelle grossièrement démission serait plutôt un pur débauchage qui étale au grand jour sa forfaiture.
Pendant que le président Léhady SOGLO s’échine à redorer le blason de la Renaissance du Bénin qui tient bon malgré tout, des brebis galeuses au sein du parti s’illustrent dans des sales besognes pour hypothéquer l’irrévocable volonté des dirigeants de cette formation politique à consolider la légitimité du parti sur l’échiquier national. En effet, le député SADO Nazaire qui dit avoir démissionné du parti s’inscrit dans cette logique diabolique de semer la zizanie dans le parti et porter atteinte au nouvel élan qu’il a pris depuis la brillante élection de Léhady SOGLO à la tête de la municipalité de Cotonou, la ville phare de notre pays. Mais en réalité ce volte-face est un épiphénomène et relève du burlesque. Loin de provoquer un cataclysme dans le parti, il offre l’occasion tout au moins à l’opinion nationale de cerner le personnage qui se cache sous le nom de SADO Nazaire.
SADO Nazaire a la mémoire courte
C’est vraiment regrettable que certains hommes politiques comme le député SADO Nazaire oublient vite leur passé politique. Certes, ce n’est pas la première fois que de pareilles stupidités se produisent au sein de la Renaissance du Bénin mais quand on connaît l’histoire de ce député dont l’émergence politique a été l’œuvre personnelle du président Léhady SOGLO, on tombe des nues quand on apprend son départ de cette formation politique. Que la politique soit un jeu d’intérêt n’est pas une raison suffisante pour jeter la pierre à ceux qui ont été les vrais artisans de votre ascension politique. Malheureusement, c’est à Léhady SOGLO que SADO Nazaire s’en prend pour cacher les tenants et les aboutissants de sa forfaiture. A moins que ce député qui certainement souffre de quelques troubles de mémoire a déjà oublié que lorsqu’il a débarqué de nulle part en 2011 pour intégrer la Renaissance du Bénin, c’est sous les bons offices du président Léhady SOGLO qui fut positionné suppléant de Luc ATROKPO aux législatives cette même année malgré le refus des cadres du parti dans le Zou. Mieux, c’est encore sous la demande du président Léhady SOGLO que Luc ATROKPO a fait le choix de rester à la tête de la mairie de Bohicon ce qui permit incontestablement à SADO Nazaire de siéger au Palais des Gouverneurs pour la première fois en tant que député. En 2015, le même scénario a été répété bien que des voix se soient levées contre sa candidature sur la liste RB-RP et surtout en qualité de suppléant de Luc ATROKPO. Pour parachever ses œuvres de bonté et mieux hisser SADO Nazaire sur l’arène politique nationale, le président Léhady SOGLO a fait un travail de fourmi pour faciliter sa désignation pour siéger au COS/LEPI.
SADO Nazaire, le délateur
‘’Qui veut noyer son chien, l’accuse de rage ‘’ dit l’adage, mais le morceau choisi par SADO Nazaire a une odeur répugnante de délation. De l’analyse des motivations de sa démission, on déduit la méchanceté de l’homme. Il est clairement établi qu’il a dans le viseur la personne du président Léhady SOGLO. Au fond c’est une démission sur fond de mépris et de haine. Sinon comment comprendre que SADO Nazaire verse dans des accusations gratuites pensant ternir l’image du président Léhady SOGLO qui donne pourtant le meilleur de lui-même afin que la cohésion du parti ne prenne de coups. Il n’y a pas si longtemps le député Boniface YEHOUETOME a vanté les mérites du président Léhady SOGLO sur une chaîne de radio à Cotonou en ce qui concerne sa gestion démocratique du parti et la pondérance avec laquelle il aborde les questions. Que le démissionnaire SADO Nazaire dise aujourd’hui le contraire pose à son niveau un problème éthique dont il devrait avoir honte.
En principe, un tel comportement de haine et de mépris ne devrait pas surprendre dans la mesure où SADO Nazaire serait en mission commandée. De certaines indiscrétions, il ressort en effet que ce député serait instrumentalisé et infantilisé par Patrice TALON à la quête de mercenaires politiques pour le combat de 2016. Ce richissime homme d’affaire serait prêt à tout pour réaliser son rêve politique en 2016, celui de parvenir au pourvoir. Sa stratégie de démantèlement des partis à coup d’argent aurait donc eu raison de SADO Nazaire qui n’est que l’ombre de lui-même dans la Renaissance du Bénin et dans le Zou. Sur le plan national, il reste un grand inconnu.
M.M