Présidentielle de 2016 au Bénin : La guerre des hommes d’affaires aura lieu

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Publié le lundi 14 septembre 2015 | Matin libre

© Autre presse par DR
Patrice Talon et Sébastien Ajavon

Des opérateurs économiques ou hommes d’affaires sont annoncés pour être candidats à la présidentielle de 2016 au Bénin. Le risque que le peuple assiste à une guerre entre eux est grand, compte tenu des noms qui sont agités pour l’instant dans l’opinion publique.

L’élection présidentielle de 2016 s’annonce avec une particularité. Il est question de l’entrée en course pour la succession de Boni Yayi des opérateurs économiques. Même s’il est vrai que ce n’est pas pour la première fois que le Bénin enregistre cet état de chose, force est de constater pour la présidentielle de 2016, il s’agit de ceux là que certains qualifient de gros calibres dans le monde du business béninois. Patrice Talon et Sébastien Germain Ajavon sont annoncés dans le starting block de 2016. Et c’est justement la présence de ces deux grosses cylindrées qui confère tout le caractère particulier que revêtira la présidentielle de 2016. L’autre surprise, c’est l’entrée en scène de Martin Rodriguez qui vient comme un élément catalyseur. D’ailleurs, ses sorties médiatiques depuis son exil américain en disent long sur ses réelles intentions si sa candidature venait à être confirmée. L’homme n’a pas manqué de porter l’estocade à certains de ses potentiels challengers notamment Patrice Talon. Ce qui augure de ce que la guerre des hommes d’affaires pour le compte de la présidentielle de Février 2016 aura bel et bien lieu. Et pour annoncer les couleurs, Martin Rodriguez qui était sur Canal 3 Bénin hier, n’a pas hésité à inviter Patrice Talon à un débat contradictoire. De toutes les façons, les trois hommes d’affaires se connaissent bien. Que ça soit les deux contraints d’une manière ou d’une autre à l’exil (Patrice Talon et Martin Rodriguez) ou l’autre resté à Cotonou pour ses affaires. Chacun d’eux sait si l’autre est vertueux ou pas. Et tout ça s’invitera dans le débat de 2016. On pourrait craindre des déballages graves sur fond d’attaques personnelles.

Max Codjo