Les moyens nécessaires pour la présidentielle de février 2016 doivent être déjà disponibles en majeure partie avec le gouvernement. Mais pour éviter d’éventuels impondérables, il faut régler toutes les éventualités avec l’élaboration en cours du projet de budget général de l’Etat exercice 2016.
Le Président de la République a convoqué le corps électoral pour le 28 février 2016, afin de voter pour l’élection du président de la République. Ce faisant, c’est qu’il s’est assuré en tant que Chef de l’Exécutif de la disponibilité des moyens pour organiser ladite élection. Mais comme au Bénin, les imprévus ne manquent pas et que les intrigues politiques conduisent toujours à des blocages pour raisons de moyens, il est important que tous les acteurs se mobilisent pour que la question de tous les moyens nécessaires liés aux scrutins de 2016 soient redus disponibles, voire même dans le budget général de l’Etat exercice 2016.
Toutes les structures impliquées dans les élections doivent au plus tôt exprimer de façon conséquence leurs besoins pour que personne ne manque du minimum nécessaire pour assumer convenablement sa mission. La situation qui se présentera aux Béninois en 2016 sera délicate. Car, un Chef d’Etat est totalement en fin de mandat et doit inévitablement partir. Une alternance doit alors se produire au sommet de l’Etat. Il faut alors éviter que l’on ne soulève des questions de manque de moyens pour perturber le bon déroulement de ladite élection. Le Bénin avait connu une situation difficile par le passé, lorsqu’un Chef d’Etat devait définitivement partir de la Marina. Il faut alors déjà conjuguer les efforts pour que rien n’entrave financièrement la tenue des scrutins liés à la présidentielle de 2016. La situation aujourd’hui est déjà très tendue, contrairement à il y a dix ans. Il vaut mieux alors prévenir que guérir.
Junior Fatongninougbo