Les élections présidentielles s’annoncent chaudes dans plusieurs pays. Les médias annoncent au Bénin, au Niger, au Bénin, en Côte d’Ivoire une kyrielle de candidats. Si certains ont une chance d’être choisi comme cheval gagnant, d’autres candidats se jettent dans la course pour se garantir une place de ministre. Et chose curieuse, le monde des affaires habitué à soutenir les candidats, se jettent dans l’arène politique. Au Bénin Talon, Adjavon, sont des potentiels candidats qui pensent au fauteuil présidentiel en se rasant tous les matins. En démocratie tout est possible et tout est permis à conditions que les coups soient donnés démocratiquement. Finalement tout le monde veut être président. Et chaque camp rivalise pour mieux salir l’autre. La politique au lieu de demeurer le temple d’une « guerre » d’idée et de programmes contre programmes, est devenu un ring du ridicule où les candidats ne proposent rien pour leur peuple mais juste du divertissement. Les sacs de riz, les cartons de sucres, les pagnes et bien évidemment de l’argent seront donnés au peuple qui choisit sans trop savoir pourquoi. Les cadeaux remplaceront les programmes.
Autre chose écœurante, les pays africains veulent des élections mais n’ont pas les moyens de financer leurs élections. Et il faut se tourner vers l’union européenne, la France, les USA pour financer le choix du « cheval gagnant » qui se retrouve les mains liées. Et si au moins on réfléchissait à des élections moins coûteuses pour le bonheur de tous. Ma solution, faire un tirage au sort du candidat gagnant. C’est simple, moins coûteux et c’est aussi très démocratique. Une journée suffira pour nous épargner les images venues de la Cote d’ivoire cette semaine ou des tiraillements au Burkina Faso comme si les pro Blaise étaient les seuls pécheurs de la République. La démocratie sans débat d’idée n’est que dictature volontaire.
Serge Xavier Oga