Santé
Lutte contre la grippe aviaire : Une séance de réflexion contre le mal
Publié le mercredi 16 septembre 2015 | Matin libre
© Autre presse par DR
la grippe aviaire /des poulets |
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Le programme des Nations Unies pour l’alimentation(Fao) entend doter le Bénin d’un plan d’intervention d’urgence dans le cadre de la mise en place des stratégies de prévention du virus H5n1, connu sous l’appellation commune de la grippe aviaire. L’atelier devant conduire les acteurs avicoles à la concrétisation d’un tel projet a été ouvert hier mardi 15 septembre 2015 à la salle Laguna 1 du palais des congrès de Cotonou. Le panel a réuni experts et acteurs du secteur de l’élevage.
« Nul n’ignore que depuis janvier 2015, la grippe aviaire est apparu dans plusieurs Etats du Nigéria et a entrainé à ce jour d’énormes pertes économiques dans les élevages avicoles de ce pays » a rappelé le représentant résident de la Fao, le Docteur TiémokoYo, avant de souligner que malgré les efforts des services vétérinaires du grand voisin avec l’appui de la Fao, le mal n’a pas pu être totalement éradiqué. Toute chose qui révèle le caractère dangereux du phénomène qui mérite un suivi rigoureux. Aujourd’hui, l’agent pathogène de la grippe aviaire se répand dans la sous-région, notamment la zone ouest africaine. Le Bénin se sent de plus en plus menacé. « En dehors du Niger et du Nigéria, sa présence est confirmée au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire, au Ghana » précise TiémokoYo pour pointer du doigt l’urgence qu’il y a à prendre les mesures préventives adéquates dans les meilleurs délais au Bénin. Ainsi le dicton « Prévenir vaut mieux que guérir » prononcé par le responsable de la Fao dans son allocution au cours de la cérémonie tient tout son sens dans le contexte de ce ‘’atelier de validation du plan intégré d’intervention d’urgence contre l’influenza aviaire hautement pathogène H5N1’’, prévu pour durer deux jours. Pour réussir le pari de la riposte contre le fléau au Bénin, une formation a été déjà organisée en mai dernier par le ministère de l’agriculture des Etats-Unis, à l’attention des cadres du ministère de l’agriculture du Bénin, notamment les vétérinaires, mais aussi les agents des secteurs de la santé humaine, de l’environnement et de la communication pour le renforcement de la préparation du Bénin à la réponse d’urgence en santé animal et la prévention de la grippe aviaire. Pour le ministre en charge de l’agriculture de l’élevage et de la pêche, Rufin Nansounon, « la part de l’élevage dans la contribution du Pib est de 8%, donc insuffisant. Au regard de ce déficit, toute entrave à la production animale en général et la production avicole en particulier, doit constituer une préoccupation majeure au niveau national ».
Miké MAHOUNA
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