Depuis quelques jours, les Béninois ont constaté avec étonnement que pour une première fois depuis l’avènement de la conférence nationale, le Bénin connaitra dans le cadre d’une élection présidentielle plus de cent candidats. Une situation qui du coup, nécessite qu’on se penche davantage sur ce que ces prétendants à la magistrature suprême nous proposent réellement. Parmi eux, il y a, il faut l’avouer, de très sérieux comme Abdoulaye Bio Tchané, Patrice Talon, Sébastien Ajavon et Pascal Irénée Koupaki. Ce dernier perçu par nombre de cadres comme un véritable homme de développement a exposé ses rêves pour le Bénin dans ce qui est dorénavant appelé la Nouvelle Conscience. Des ambitions qui de plus en plus méritent d’être portées à la connaissance des populations. Nous vous proposons ici quelques-unes. Le Bénin nouveau dont nous rêvons tous a besoin d’un homme nouveau. Cet homme, beaucoup de Béninois commencent par l’identifier, en la personne de Pascal Irénée Koupaki. Il regroupe à n’en point douter toutes les qualités requises pour conduire le Bénin, non seulement au développement, mais en faire surtout un pays des valeurs. Sa nouvelle publication baptisée : «L’enracinement de la Nouvelle Conscience » mérite d’être portée à l’attention des Béninois. Prenez votre temps pour la lire donc.
L’enracinement de la Nouvelle Conscience
Préface
Les causeries-débats organisées dans les 77 communes du Bénin de juillet 2014 à mai 2015, m’ont offert l’occasion d’échanges directs avec toutes les couches de la population béninoise, sur le thème «Nouvelle Conscience et développement». Ces causeries-débats ont renforcé ma conviction qu’un Bénin nouveau est certain, si gouvernants et gouvernés abandonnent les raccourcis qui ne produisent aucun effet durable mais qui détériorent davantage les conditions de la création de richesses pour le plus grand nombre. Il me parait impérieux de faire un travail de fond auprès des populations pour éveiller et élever leur conscience afin qu’elles s’engagent en toute connaissance de cause dans la voie du progrès. L’héritage que nous pouvons laisser à la jeunesse, à travers un dialogue intergénérationnel fructueux, c’est le chantier engagé de la Nouvelle Conscience, de la transformation de l’être béninois par la vertu et le travailpour la production. Les forces vives montantes doivent approfondir ce chantier de l’enracinement de la Nouvelle Conscience et construire, sur du roc, une chaine humaine de fraternité et de solidarité.
Aimer le Bénin des valeurs et le servir avec l’esprit de la Nouvelle Conscience, c’est promouvoir la gouvernance non par la matière mais par l’esprit, l’éthique et les talents des béninoises et des béninois.
Le présent opuscule vise à faire connaitre et partager avec un public plus large, les symboles choisis par les compagnons et compagnonnes de la Nouvelle Conscience.
Makandjou Pascal I. Koupaki
Les compagnons enracinent la Nouvelle Conscience
(Cotiakou, le samedi 06 juin 2015)
1- Cotiakou. Arrondissement de Tanguiéta. C’est sur cette altitude de 658 mètres, point culminant du Bénin, dans le département de l’Atacora, que MakandjouPascal I. Koupaki et une trentaine de ses compagnons se sont donné rendez-vous ce samedi 06 juin 2015 pour une cérémonie singulière : enraciner la Nouvelle Conscience.
2- Tel des pèlerins en procession vers un objectif sacré, ils se sont déployés vers le site retenu, à l’effet d’y poser une série d’actes symboliques de la bataille qu’ils entendent mener pour gravir et faire gravir à notre pays et nos concitoyens, les difficiles, mais nécessaires marches qu’impose la Nouvelle Conscience.
3- Une rencontre de ressourcement et d’immersion, mais également de consécration de la Nouvelle Conscience, qui a rassemblé compagnons, apôtres, disciples, pèlerins, ambassadeurs, ouvriers, artisans, pionniers, volontaires engagés, soldats, serviteurs de la Nouvelle Conscience, hommes, femmes, et jeunes, le temps d’une cérémonie solennelle.
Planter l’arbre de la Nouvelle Conscience
4- Un site. Un espace de plus d’un hectare acquis à Cotiakou, dans la commune de Tanguiéta. Entouré de ses compagnons, Pascal I. Koupaki pose l’acte inaugural : la mise en terre de l’Arbre de la Nouvelle Conscience. Un geste symbolique qui vient à point, tant il se produit dans la semaine même de la célébration de la journée nationale de l’Arbre. Un double symbole aussi, car tout en révélant un engagement citoyen en faveur du développement durable, il rappelle que notre société est devenue un désert où plus aucune norme, plus aucune valeur n’a droit de cité.
5- Planter l’arbre de la Nouvelle Conscience revenait donc ainsi à mettre en terre la semence des valeurs cardinales, morales et sociales sur lesquelles doit s’enraciner le Bénin nouveau. Un rituel qui a tout l’air d’un engagement collectif, d’autant qu’à la suite de leur leader, les apôtres de la Nouvelle Conscience vont planter deux rangées de Caïlcédrats, symbolisant un boulevard dédié à la Nouvelle Conscience.
Le Boulevard de la Nouvelle Conscience
6- Le boulevard de la Nouvelle Conscience vient ainsi d’être balisé, comme un appel à emprunter un autre chemin, une nouvelle route, pour atteindre une nouvelle destination, faite d’unité, de fraternité, de justice et de travail, selon l’appel historique de notre devise nationale. Contre l’avancée du désert morale qui altère les valeurs, le pari est tout simple et s’impose aux pèlerins venus nouer un autre contrat social : Œuvrer avec ardeur, pour être acteurs et témoins du nouvel itinéraire du développement.
7- En mettant en terre ces 30 pieds de caïlcédrats, les compagnons devront donc prendre la mesure de l’enjeu, à savoir, agir comme une boussole, à l’image de ces plants de caïlcédrats dont les troncs énormes jadis, même de loin, pouvaient servir de repères. Somme toute, un engagement à servir de modèle, pour réhabiliter les valeurs traditionnelles en voie de disparition, et dessoucher l’ivraie, l’arbre de la mal-gouvernance qui ensauvage le paysage politique.
La pierre de la Nouvelle Conscience
8- Pour un tel événement, il fallait prendre date. Tel un serment, le rituel du 06 juin sur le toit national, est rapidement apparu dans l’esprit des pèlerins, tel qu’en lui-même, à savoir un acte fondateur immortalisé par l’implantation de la Pierre de la Nouvelle Conscience.
9- Une pierre sur la montagne de la victoire, victoire rêvée du Bénin des valeurs sur celui de l’ancienne conscience, mais aussi un appel à s’élever au-dessus de la mêlée, à prendre de l’altitude, et déployer ses ailes, comme une colonie d’hirondelles en campagne pour entraîner, dans son courant d’air, un peuple qui rêve du meilleur, et qui a souvent récolté la désillusion.
L’étendard de la Nouvelle Conscience
10- Depuis ce 06 juin donc, l’étendard de la Nouvelle Conscience flotte à Cotiakou, frappé du logo de la Nouvelle Conscience. Ce logo, symbolisé par un trône sur lequel repose la carte du Bénin surmontée de deux plumes nouées en sautoir, met en évidence les couleurs nationales triomphalement debout dans un disque solaire, symbole du planisphère, pour soutenir que le Bénin de demain sera une nation enracinée dans sa culture, et fière d’apporter sa différence et son influence, dans le concert des nations. Un idéal qui rappelle le «quartier latin de l’Afrique»que nous fûmes, et dresse devant nous un autre rêve, celui d’une nation portée sur le chantier de la renaissance économique, sociale et politique, par la Nouvelle Conscience.
La Chaine de fraternité
11- La cérémonie du 06 juin est aussi l’expression du vouloir-vivre ensemble qui fonde les nations. A travers le dernier symbole de la Chaine de fraternité, elle rappelle que nous sommes 10.000.000 de frères et sœurs. Constitués en cercle et se tenant par la main, à Cotiakou, PIK et ses compagnons passent un moment de recueillement ponctué par la lecture de l’hymne et des dix commandements de la Nouvelle Conscience.
12- Si chacun des maillons de cette ceinture de mains fraternelles se tenait fidèle au serment, il y a manifestement une révolution culturelle qui vient de s’enclencher, quelque part en Afrique de l’Ouest, dans un pays, le Bénin, qui a parfois tremblé, mais toujours su se relever.
L’Atacora ou la montagne de l’enracinement de la Nouvelle Conscience
13- En prenant de la hauteur, nous appréhendons plusieurs dimensions de la réalité et surtout la complexité des choses qui fonde l’existence de la vie humaine. C’est par cette élévation que nous découvrons la nécessité de dédramatiser les obstacles, les situations conflictuelles, et l’obligation d’opérer le dépassement de nos évidences et méfiances pour nous ouvrir à l’autre afin de construire une réalité humaine de confiance, d’amour, de paix et de partage.
14- L’élévation par ces valeurs met notre esprit en altitude, en nous appelant au devoir de sagesse et de vérité en toute chose. L’altitude traduit une hauteur d’esprit qui fortifie et élève la conscience par laquelle nous projetons une certaine image de nous-mêmes, de notre environnement social et physique et de notre pays. C’est par cette altitude que nous mettons en mouvement nos relations entre la vie terrestre et le monde céleste.
15- Temple de notre histoire, de nos rêves et de nos vérités enfouis, la chaine de l’Atacora, haute de ses 658m, est un univers de ressourcement qui nous permet de faire le chemin de retour d’où nous repartirons pour bâtir pas à pas notre société de vertus et d’abondance. Parce que cette chaine de montagnes est imposante, elle nous effraie mais nous l’aimons car elle est notre château d’eau vive du nord au sud, le ferment de notre unité nationale et de notre diversité culturelle. Plus qu’une chaine de montagnes, cette merveille de la nature nous oriente vers l’ouest, un peu pour nous rappeler en devoir quotidien de suivre la trajectoire du soleil en nous révélant notre devoir de bâtisseurs de l’unité entre le sud et le nord.
16- Générarice d’inspirations, l’Atacora est pour nous le sommet spirituel où le ciel et la terre se donnent rendez-vous pour rayonner sur notre pays. Nous devons admettre que toute ascension culmine en efforts, sacrifices, patience, et enthousiasme. Toute descente révèle un manque de solidité, un déficit de foi et un appel à la résilience. Le Bénin montera au sommet, il brillera et ne sera pas décadent car il remontera par le fruit de la foi, le travail productif et la bonne gouvernance. Par les leviers solides que nous aurons ancrés dans la terre de nos ancêtres, nous saurons remonter la pente sans tomber. Nous aspirons à la grandeur pour que rayonne notre pays, mais la grandeur est au prix de la qualité de nos démarches et œuvres.
17- La montagne de l’Atacora doit nous rappeler que la solidité de la fondation est le point de départ de la durabilité de nos œuvres quel que soit le secteur considéré. La qualité de l’œuvre, ce sont les soins apportés à tout ce qui fait l’œuvre pour la mettre en capacité de traverser les époques et les épisodes. Chaque citoyen béninois doit avoir à cœur l’exigence de la qualité en toute chose car c’est la qualité profonde qui fait l’image désirée et l’héritage durable.
18- Donc, les actes que nous posons doivent être des actes de qualité qui honorent l’homme, la société et la nature car nos œuvres doivent concourir à enrichir les merveilles de la nature. Si la qualité humaine est l’expression de notre élévation d’esprit, la hauteur que nous prenons en toute chose est une attitude d’espérance, une audace face à l’obstacle et à l’échec.
19- En parcourant les pentes, les sommets, les vallées et les grottes de l’Atacora, nous parcourons un monde d’abord mental, spirituel et physique qui nous rappelle que tout dans la vie est une succession : succession des hauts et des bas, succession du difficile et du facile, succession des temps et températures, succession des étages ou des strates et, tout ceci, pour rappeler à nos consciences individuelles que la résilience doit être le maitre-mot de l’existence humaine, car nous pouvons puiser en nous et en tout temps l’énergie nécessaire pour rebondir. C’est cette renaissance par l’espérance que cache l’Atacora qui doit nous rassurer que le Bénin aspire à un monde meilleur et cette aspiration doit être portée par la persévérance, la vérité, la détermination et le respect de nos engagements car c’est là l’être spirituel.
20- Cette chaine de montagnes nous révèle le secret de notre chaine alimentaire et de notre chaine de solidarité pour l’unité nationale, la paix et le développement. En même temps, l’Atacorapar sa masse imposante nous rappelle la patience, l’endurance et la sagesse car la grandeur et la réputation se construisent avec le temps.
21- Par l’élévation de nos espérances jusqu’au sommet de cette montagne, nous allons faire occuper à notre pays une nouvelle position et le faire entrer dans une nouvelle ère qui le fera briller et rayonner dans un monde, malgré sa modeste taille physique. Ce n’est pas descendre des pentes de la montagne qui sera désormais le problème à résoudre, mais comment faire pour rebondir et remonter jusqu’au sommet. C’est cette capacité de résilience que nous aurons à construire et tenant lieu de notre révolution culturelle et spirituelle pour fertiliser durablement par la Nouvelle Conscience la terre de nos ancêtres.
22- L’architecte idéologique de cette grandeur que nous voulons pour notre pays exige de voir loin pour bien nous projeter. Pour cela, croyons en nos capacités, cultivons l’humilité car personne n’est suffisamment fort pour tout réussir tout seul. Donnons-nous la main comme ces monts enchainés et ensoleillés. Par notre travail acharné et persévérant, tous les trésors cachés descendront en cascades comme des bénédictions.
23- Que le Bénin devienne un édifice fort et imposant qui charpente monts et vallées, et suffisamment résistant pour traverser des générations et affronter les obstacles à son développement ! Ensemble, nous pouvons le construire. Commençons par remonter l’Atacora pour y fixer l’étendard de la Nouvelle Conscience.
Le logo de la Nouvelle Conscience
24- Face à la dégradation morale de la société, il nous faut un renouveau des valeurs c’est-à-dire une Nouvelle Conscience. La Nouvelle Conscience est la culture des valeurs éthiques porteuses d’une confiance mutuelle, d’une meilleure gouvernance des affaires publiques, d’une explosion des talents, d’un progrès économique et social et donc de la réussite collective.
25- Le logo de la «Nouvelle Conscience » est une figure représentant un trône royal, surmonté du globe terrestre en fond de couleur jaune, frappé de deux plumes en sautoir nouées au point de leur croisement au-dessus de la carte du Bénin qu’elles couvrent de part et d’autre.
26- Les objets, représentations et couleurs qui symbolisent la Nouvelle Conscience à travers ce logo, incarnent et véhiculent à la fois une prise de conscience d’un Bénin en crise, d’une perspective nouvelle pour son redressement et son rayonnement, d’une volonté de rupture et de progrès portée par une nouvelle vision mue par la sagesse et une thérapie d’espérance.
Les symboles marquants
Le trône
27- La figuration du trône symbolise notre passé, du Nord au Sud en passant le centre, notre héritage traditionnel, notre patrimoine d’expériences culturelles et cultuelles, les formes d’organisation et de vie sociale, avec tout ce qu’elles contiennent de richesse, de valeurs fondées sur la continuité historique, le sens du sacré, du respect des interdits et des règles éthiques, de justice, de confiance, de solidarité, de fraternité et de promotion du bien-être. Ces valeurs gouvernent l’appartenance à la communauté dont le pouvoir est le garant absolu. L’une des causes de notre échec individuel, collectif et institutionnel des cinq dernières décennies se résume à la capacité insuffisante de notre peuple et de ses dirigeants :
– à interroger valablement et efficacement l’histoire de notre pays sur les principes qui furent à l’origine des succès et des échecs de son passé.
– à rétablir et restaurer les liens indissolubles entre les racines, le tronc, et le feuillage de notre arbre généalogique, de notre existence, afin d’en définir les contours visibles et invisibles.
28- La présence du trône est donc un appel à l’incarnation des valeurs qui furent jadis la marque de notre identité. Un rappel à l’absolue nécessite de puiser dans nos traditions pour nous ressourcer, comme le pied de l’arbre aux multiples racines, afin de nourrir tout notre être de la sève vivifiante dont a besoin la fleur pour éclore au milieu du jour, sous la lumière bienfaisante du disque solaire dont le jaune vif nous éclaire et présage de la prospérité du peuple.
La plume
29- Le plumage est un organe de protection, de régulation et de propulsion assurant pour l’oiseau le lien entre la terre et les hauteurs. La plume représente la science et le savoir, le travail, physique et intellectuel, l’intelligence, l’élite, l’envol ou le décollage, la modernité, le progrès dans l’effort et l’éternité. C’est le lien entre la modernité et le traditionnel. L’écriture en effet a servi de lien et de relais entre le passé, le présent et la postérité. C’est l’outil par excellence de la conservation et de la transmission des connaissances, des valeurs, des richesses de générations en générations. C’est la clé de l’évolution scientifique du monde car toute expérience nouvelle prend sa source là où fut conclue une expérience précédente. C’est au bout de l’ancienne corde que l’on noue et tisse la nouvelle corde. La plume est donc la représentation de l’intelligence historique.
30- Deux plumes en sautoir, nouées au-dessus de la carte du Bénin symbolisant la sécurité, la protection, le dévouement, le sacrifice. L’oiseau grandit dans son plumage «HêfounmêwêHê non sou dé ». Il s’agit ici de l’éveil citoyen nécessaire pour assurer la croissance et le développement de notre pays. Les plumes symbolisent ce que chacun de nous doit être pour notre pays ; elles symbolisent chaque béninois qui doit se demander ce qu’il a fait, ce qu’il doit faire, et ce qu’il représente pour son pays. Nous devons être tous la pierre angulaire pour l’édification harmonieuse de notre nation.
Le Globe
31- Le Bénin est dans le monde, représenté par le globe. Celui-ci symbolise la mobilité, l’harmonie, la perfection, la vie. Lorsqu’il est en fond jaune vif, il devient le soleil dont nous connaissons tous le rôle régulateur et bienfaisant dans notre existence, comme source d’énergie, de lumière et de vigueur. Notre pays doit se dresser debout dans le concert des nations, vif et engagé sur la voie du progrès, dans la transparence et la justice.
La couleur jaune
32- Le jaune représente la sagesse, l’équilibre, l’illumination intérieure et la prospérité. C’est un symbole de richesse et de grandeur d’âme.
33- Couleur du soleil, elle permet de faire rayonner l’univers. Tout comme le soleil qui diffuse ses rassurants rayons porteurs de vie sur terre, le jaune est la couleur de la vie et du mouvement. Il est associé à la puissance et au pouvoir. On retiendra avant tout que le jaune est la couleur de l’ouverture et du contact social. On l’associe à l’humilité, l’amour, l’amitié, la fraternité et le savoir. L’hymne du Bénin, l’Aube nouvelle, nous révèle que le jaune est le présage des plus riches trésors.
Le Bénin enraciné dans sa culture
34- Le Bénin posé sur le trône symbolise un pays debout et bien enraciné dans sa culture d’où il puise son inspiration et l’authenticité des choix qui président à son développement et à son rayonnement. C’est la figuration de la nécessaire jonction entre la tradition et la modernité. Le trône comme base et fondement, support et terre nourricière, est riche de plusieurs nutriments culturels et historiques. «Qui sait d’où il vient, ne se trompe jamais d’identité». Le Bénin réconcilié, moderne, de l’unité et du travail, grandira dans ses cultures et traditions.
L’hymne de la victoire de la Nouvelle Conscience
Dieu Tout-Puissant, Allah le Très Miséricordieux, Mânes Bienfaisantes des Ancêtres, Entités Protectrices du Bénin, de cette hauteur géographique où nous sommes, faites germer, fleurir et fructifier dans l’esprit de chacun de nous, Pèlerins des routes nouvelles et de chaque fils et fille de notre chère Patrie le Bénin, la Nouvelle Conscience et la hauteur spirituelle suffisante pour fraterniser durablement dans la paix et l’équité, afin qu’unis dans la même espérance et la même éthique, nous puissions œuvrer avec ardeur pour construire l’unité nationale et la prospérité par le travail productif.
Apaisés par vos bénédictions, nous, Pèlerins et bâtisseurs des Routes Nouvelles, savons maintenant que dans la marche de l’espérance, allant du sable fin du bord de l’océan atlantique aux flancs de l’Atacora, Montagne de l’enracinement de la Nouvelle Conscience, un seul langage est permis, celui de la foi et de la vérité ; ce seul langage qu’autorise la conscience du bien, du bon et du beau.
Nantis d’une telle foi solidement ancrée dans la pierre de la Nouvelle Conscience, ce jour samedi 06 juin 2015, nous savons que les batailles de la vie ne sont pas gagnées par les plus forts, ni les plus rapides mais, par ceux qui n’abandonnent jamais. Nous voulons avoir en héritage cette pensée de Nelson Mandela «le vainqueur est un rêveur qui n’abandonne jamais ». Messagers des Routes Nouvelles, nous voulons en être les porte-étendards.
Du haut de la Montagne de l’enracinement de la Nouvelle Conscience et au pied de l’étendard de la Nouvelle Conscience, nous t’implorons Esprit de Lumière, Source de toute vie, d’illuminer d’un jour nouveau les Routes de l’Espérance, Routes de la Renaissance de notre cher pays le Bénin. Ainsi, Montagne de la Victoire, les ondes bienfaisantes tantôt impétueuses, tantôt douces, enrichies par la sève de la Nouvelle Conscience, telles de fraîches rosées émanant de tes entrailles jusqu’à l’Océan Atlantique, vont arroser et fertiliser la terre nourricière de notre beau pays, le Bénin, promesse d’abondance et de prospérité pour tous.
Dieu Tout-Puissant, Allah le Très Miséricordieux, Mânes bienfaisantes des Ancêtres, Entités Protectrices du Bénin, daignez donner au Bénin un guide vertueux dont l’exemplarité force l’admiration ; qu’il soit un acteur dynamique de la grande lignée des tresseurs de corde, un éclaireur avisé sur les Routes Nouvelles et qu’il demeure dans la vérité, convaincu que le bonheur durable se construit ensemble, dans l’amour fraternel et solidaire.
Vive la fraternité, la justice et le travail !
Vive le Bénin de la Nouvelle Conscience !
Fait à Cotonou, le samedi 06 juin 2015
Makandjou Pascal I. Koupaki
Charte des valeurs et victoires des compagnons et compagnonnes de la Nouvelle Conscience
«Nous, compagnons et compagnonnes de la Nouvelle Conscience, prenons le ferme engagement de servir par l’exemple, les idéaux de transformation de l’Etre béninois par la vertu et le travail pour la production ».
Préambule
La Charte des valeurs et victoires constitue un ensemble de principes de vie, de règles de fonctionnement et de valeurs de régulation qui inaugure une nouvelle ère et un nouveau règne de gouvernance au Bénin.
Tenant lieu de code éthique, cette charte régit tous les compagnons et compagnonnes de la Nouvelle Conscience. Elle est leur engagement intime et librement consenti à demeurer soudés, fraternels dans l’amour de Dieu, professionnels dans le travail et la solidité agissante. Dans ce long chemin de la vérité pour la transformation vertueuse de la société béninoise, les compagnons et compagnonnes sont des combattants de la restauration des valeurs qui fondent les idéaux de la co-construction d’un Bénin réconcilié par la vérité, l’union, la justice, l’élévation, le don de soi, la discipline éclairée, l’effort soutenu, l’espérance d’un bien-être.
Cette charte des valeurs et victoires est un pacte d’amour avec le Peuple béninois dans sa diversité géographique, socioculturelle, confessionnelle et politique. Elle a été élaborée à partir de la philosophie politique de Makandjou Pascal Irénée Koupakiqui ambitionne de faire du Bénin un pays d’hommes et de femmes plus vertueux. Elle traduit son engament personnel et celui de ses compagnons à voir le Bénin être gouverné par l’exemplarité individuelle et collective en tout temps et en tout lieu, en vue d’en faire une nation d’abondance, de solidarité et de justice sociale.
La charte des valeurs et victoires invite chaque compagnons et chaque compagnonnes à la fidélité aux idéaux de transformation, au sacerdoce, à la cohésion, à la fraternité, à la responsabilité morale, à la loyauté envers la République, à l’audace réformatrice, au professionnalisme engagé et au respect des institutions de la République.
Commandements
Les dix valeurs suivantes guident la pensée, les paroles et les pratiques de chaque compagnons ou compagnonne de la Nouvelle Conscience :
1- Aie la crainte de Dieu et glorifie en pensée en parole et en action sa grandeur infinie.
2- Honore la croyance de chacun, respecte les mânes des ancêtres, sois un producteur de lumière, valorise notre culture et demeure un trait d’union entre la civilisation traditionnelle et la civilisation moderne.
3- Respecte et renforce le pouvoir du peuple, guide le écoute le et soit l’exemple authentique du travail bien fait et de bâtisseur de la prospérité qui le rassure sur le chemin de son émancipation ; reste un soutien sûr à tout le peuple Béninois dans sa diversité.
4- Soit légaliste, respecte la devise nationale et les institutions, et promeut l’excellence, le dialogue, la droiture, la justice et la paix.
5- Fais de l’obligation de planification, de programmation et de résultat de toute actions publique, une condition déterminante de ton engagement citoyen ; ne poursuis aucune réussite en solitaire, améliore chaque jour ton esprit d’équipe et ta performance , sois un bon conseiller et accepte d’apprendre de tes compagnons et du peuple ; sois un producteur d’effet d’entraînement pour aider chaque compagnon ou compagnonne et du peuple ; sois un producteur d’effets d’entrainement pour aider chaque compagnon ou compagnonne à surmonter ses handicaps , incarne l’autorité positive, la puissance publique, la sagesse et l’humilité ; quand tu n’es pas compris, n’impose et sois plus pédagogue.
6- Crois en toi et en tes compagnons, sollicite-les et dis avec eux à cœur ouvert « Nous sommes les compagnons de la vie , de la vérité, du beau, du bien, du bon et de fraternité agissante pour le Bénin »
7- Cultive tes ambitions dans la vérité, assumes tes fonctions avec dévouement et désintéressement, et avant d’opérer tout choix décisif, pense aux impacts des actes qui en découleront.
8- Assume la promotion de la Nouvelle Conscience, participe à l’animation de l’école de la Nouvelle Conscience et à son enracinement au sein du peuple, transmets la force d’attraction positive qui est en toi, humanise ta colère et banalise ta déception.
9- Sois un fidèle protecteur des idéaux de la Nouvelle Conscience ; ne néglige aucune communauté, n’humilie aucun citoyen, respecte la hiérarchie et renforce la créativité de tes collaborateurs ; reste courageux et fonde ton autorité sur le respect mutuel et les relations de confiance entre acteurs de développement, qu’ils soient de la société moderne ou de la société traditionnelle, réconciliées.
10- Reste attaché aux valeurs de progrès , honore la parole donnée, célèbre la Nouvelle Conscience, songe à l’image et l’héritage de notre compagnonnage, accepte d’être le serviteur agissant dans la loyauté envers la République et défends en tout temps, en tout lieu et toute priorité l’intérêt général, le bien commun, la modestie financière des services publiques et l’équité.
Serments
– J’incarne en pensée, en parole, et en action à jamais les dix commandements des compagnons et compagnonnes de la Nouvelle Conscience.
– J’accepte ces commandements comme un acte majeur de mon engagement spirituel et citoyen pour glorifier toutes les puissances divines, servir loyalement toutes les grandes causes de notre pays, témoigner ma fidélité aux idéaux de notre compagnonnage.
– Je crois à l’avènement d’un Bénin plus vertueux et je m’y emploierai de toutes mes forces, dans l’unité et le travail.
Je suis un compagnon de la Nouvelle Conscience et je le demeure pour la vie
– Je le jure au nom de ma foi en Dieu et aux mânes des ancêtres ; je resterai la traduction de la Nouvelle Conscience.
Cette Charte a été adoptée à Sègbohoué le lundi 6 avril 2015
Ont signé
Les présidents des compagnons de la Nouvelle Conscience
Makandjou Pascal I. KOUPAKI
et les compagnons et compagnonnes
Agenda des pensées de Makandjou Pascal I. KOUPAKI
Pour les formateurs de l’Ecole de la Nouvelle Conscience
1-Sortir d’une gouvernance de contre vérité doit commencer par l’exemplarité des acteurs du développement avant, pendant et après les élections. La culture de la vérité créée l’harmonie et entretien la symphonie entre les acteurs du développement. Elle devient facteur de progrès.
2-Si le gouvernant ne construit le bonheur dans la conscience des citoyens, ils se sentiront toujours malheureux malgré les investissements physiques. Le réarmement mental est une exigence culturelle et spirituelle.
3-Aucun programme de développement ne peut être plus pertinent et prioritaire que l’action qui donne du sens et de l’effectivité à la devise de notre pays : Fraternité, Justice, Travail.
4- Au nombre des valeurs à cultiver pour réussir le pari de la transformation de l’être béninois en citoyen acteur de développement, le dialogue, le courage, l’innovation, la performance et l’honnêteté. Ce sont là les règles de conduite qui détermine la Nouvelle Conscience, celle qui valorise la compétence et célèbre le plaisir de servir avec amour les grandes causes communes.
5- faisons de la Nouvelle Conscience notre chemin de ressourcement, de renouvellement de notre foi pour opérer la rupture avec toutes les pratiques contraires à l’explosion des talents et à la réussite collective.
6-La restauration du pouvoir judiciaire dans les attributs, ainsi que le dialogue entre le parlement et l’exécutif doivent s’ancrer dans un horizon nouveau, celui de l’éthique, de l’intérêt général et de l’efficience de l’action publique.
7-L’expression libre et responsable renforcée par l’éducation civique, la vertu et la discipline est un chemin vers la Nouvelle Conscience.
8- Le multipartisme intégrale avec plus de 160 partis politiques n’est pas une solution à nos problèmes politiques, institutionnelles, socio, économiques et de cohésion nationale. La pratique actuelle, il constitue l’un des facteurs de nuisance à la bonne gouvernance dans tous les secteurs.
9-La revue du système partisan est une condition essentielle pour régler la question du financement des partis politiques, du clientélisme dans la création des structures publiques des recrutements d’agents de l’Etat, des nominations à des postes de responsabilité et de l’attribution des marchés publics.
10-La Génération Nouvelle Conscience sera celle d’une nouvelle manière de faire la politique afin que la gestion de notre cité commune obéisse à la devise de notre pays.
11-Il est tant que les deux secteurs vitaux, l’agriculture te l’artisanat qui emploient beaucoup de femmes et de jeunes bénéficient d’une politique publique plus audacieuse et d’une solidarité nationale mieux organisée.
12-Rendre leur fierté aux opérateurs économiques, notamment, les agriculteurs, les éleveurs, les pêcheurs et les artisans de notre pays est un devoir impératif pour le gouvernement, car ils appartiennent à des professions dont dépendent nos vies et le budget de l’Etat.
13- Il faut renforcer la création de la valeur ajouté dans les secteurs de l’agriculture, et de l’artisanat par des interprofessions mieux organisés, des incitations fiscales ciblées, la formation professionnelle continue, et des mesures d’adaptation aux changements climatiques.
14-Il faut œuvrer à l’avènement d’un partenariat public privé fondé sur le patriotisme économique, la fiscalité développement et la réussite de ceux et celles qui investissent au Bénin pour son progrès économique et social. Soyons conscients des efforts à faire pour améliorer le climat des affaires.
15-Il est indispensable qu’un programme national de formation qualifiante intensive de trois à six mois soient destinés aux Zémidjans comme mesure d’accompagnement dans divers secteurs productifs dans les communes.
16- Avec l’expérience des faits, je veux être un promoteur d’un système partisan rénové et d’un système administratif, animés par des hommes et de femmes engagés qui acceptent de tout donner pour redresser les mœurs des affaires publiques.
17-Le mois d’aout doit nous rappeler nos devoirs envers tous ceux et celles qui se battus pour notre indépendance. C’est aussi le mois des grandes retrouvailles avec nos parents vivants loin de la mère patrie. J’ai une intention particulière pour notre diaspora qui a besoin d’un regard nouveau et nos ambassades doivent être plus attentives à ces attentes d’accompagnements.
18- L’Animation du territoire reste une démarche transversale à tous les secteurs pour la vitalisation culturelle sociale, politique, technologique, économique et environnementale de chacune de nos communes. L’animation du territoire nous rappelle une réforme de l’administration territoriale.
19- Aucune commune et aucune aire culturelle ne doivent être rade du processus d’aménagement du territoire et de lutte contre la pauvreté. Il faut développer un schéma de territorialisation du budget de l’Etat par des contrats de plans Etat-Regroupements de communes.
20-Chaque intercommunalité deviendra un véritable bassin de vie pour répondre aux besoins d’épanouissement et aspirations légitimes des populations et du pays . Il faudra pour cela une administration locale compétente au service de l’intérêt général de la localité.
21- Le développement des qualités physiques intellectuelles, morales, spirituelles et professionnelles est la première responsabilité de tout gouvernement soucieux du bien-être du peuple.
22-L’éducation à l’humanité forgera la Nouvelle Conscience. Tout particulièrement, l’éducation scientifique, technique, professionnelle, littéraire, linguistique, sportive et artistique.
23-L’Education nationale sera au cœur des défis de transformation de notre société. Je suis persuadé qu’un enfant bien éduqué est un futur bon entraineur, un futur bon fonctionnaire, un futur bon parent et surtout, un bon citoyen. Aucun sacrifice ne sera de trop pour reformer notre système éducatif.
24- L’apaisement des tensions sociales dans le secteur éducatif passe par un dialogue social avec les éducateurs, un langage de vérité et des mesures d’incitations à la fonction enseignante à impacts sur la qualité de l’éducation et la réussite scolaire et universitaire.
25- la diplomatie économique est un important chantier de promotion des investissements au Bénin et d’élargissement des opportunités d’accès des produits béninois aux marchés extérieurs ou sous-régionaux. Dans cette perspective, la coopération entre le gouvernement, le patronat et la chambre de commerce et d’industrie du Bénin connaîtra un nouveau départ.
26- l’un des grands atouts du Bénin c’est sa richesse culturelle. Pour mieux exploiter cette diversité culturelle, le retour aux sources et la réconciliation entre les sociétés traditionnelles et moderne auront un effet expansif sur le secteur du tourisme.
27- le renforcement du professionnalisme des acteurs touristiques et une offensive internationale pour faire du Bénin une grande destination touristique restent un chantier prioritaire pour stimuler l’emploi au profit de la jeunesse de notre pays.
28- un partenariat public privé avec les opérateurs touristiques est indispensable pour promouvoir la découverte du bénin par nos compatriotes, car par la découverte des profondeurs de son pays, on apprend aussi à mieux l’aimer et à le servir.
29- la Nouvelle Conscience est la fondation du Bénin de la vertu, du Bénin de l’unité et du travail.
30- Face au sentiment d’insécurité qui prospère dans le monde et en Afrique en particulier, le bénin doit mettre en place un plan audacieux et réaliste de réforme du secteur de la sécurité. C’est une condition déterminante pour l’attractivité économique et le développement harmonieux et équilibré du territoire national.
31- Je suis conscient du sacrifice que chacun de nous consentir désormais pour placer notre pays sur l’orbite de la Nouvelle Conscience, de l’éthique, de l’union, du travail, et de l’intérêt général.
32-Tout gestionnaire d’une parcelle de pouvoir d’Etat et de pouvoir local doit se considérer comme un serviteur justiciable et à ce titre, il doit répondre de ses actes devant la justice républicaine.
33. Restaurer le pouvoir judiciaire dans ses prérogatives et garantir un accès équitable des populations aux services judiciaires, c’est exhorter nos magistrats à dire le droit et rien que le droit en toutes circonstances.