Djougou - Des maisons effondrées comme des châteaux de cartes, des modules de classes de plusieurs écoles décoiffés, les toitures des kiosques, de certaines boutiques et des hangars de marchés emportées et de gros arbres déracinés, obstruant la voie par endroit et réduisant en miettes des concessions, ce sont là entre autres les dégâts causés par une pluie torrentielle accompagnée des rafales de vent qui s’est abattue dans la soirée du mardi sur la ville de Djougou.
La vie de plusieurs habitants de Djougou a viré au rouge en quelques minutes, tant les bourrasques de vent ont tout ravagé sur leur passage. La grande clôture reliant l’église catholique à l’école primaire catholique Patient Redoix II, les grands panneaux publicitaires ont subi la colère du vent. Les écoles primaires publiques de Gorobani et de Taifa Koffa ont été entièrement décoiffées. Les poteaux électriques n’ont pu échapper, ce qui a plongé depuis mardi certains quartiers de la ville dans le noir.
Même si aucune perte en vie humaine n’est à signaler, les populations sont déboussolées et se demandent d’où viendra leur messie. Surtout si l’on sait que certains sinistrés du 26 août 2014 sont encore sur le carreau.
Une délégation de la mairie de Djougou conduite par le premier adjoint au maire, Moussa Fousséni Bio, a fait le tour de la ville pour constater et mesurer l’ampleur des dégâts. Au nom du maire et de son conseil communal, Moussa Fousséni Bio a dopé le moral aux sinistrés. A travers la directeur des affaires sociales, sportives et culturelles de l’hôtel de ville, un plan d’urgence sera envisagé pour au moins sauver les écoles décoiffées.
ABP/IM/TB