Le Burkina Faso vient de replonger dans le chaos. Le coup d’état intervenu dans la soirée de ce jeudi 17 septembre se justifie par l’écartement d’une partie de la classe politique dans le processus de la transition. Une leçon pour le Bénin.
Grave erreur à éviter à tout prix. L’exclusion d’une partie de la classe politique ou même d’un citoyen de facto dans le processus électoral d’un pays peut compromettre la sécurité et la cohésion des peuples. L’exemple du Burkina Faso en est un cas palpable. Dans un Etat démocratique, la nécessité d’implication de toutes les composantes (acteurs politiques, membres de la société civile et autres) de la nation dans les l’organisation d’une élection est de mise. L’unité nationale en dépend.
L’instabilité installée au Burkina Faso après le putsch du général Gilbert Diendéré plonge le pays des hommes intègres dans un long et périlleux chemin de croix. La marche vers la paix semble d’ores et déjà difficile vu l’implication de l’armée qui a remis en cause le pouvoir de la transition dirigé par Michel Kafando. Cette triste et malheureuse situation intervenue au Burkina ne doit pas laisser indifférents certains dirigeants de pays africains.