Les athlètes béninois présents à Brazzaville continuent de marquer de leurs empreintes les 11è Jeux africains. Ils ont décroché, hier mercredi, deux médailles en argent.
En athlétisme, après avoir mené la danse mardi dernier à la fin des quatre premières épreuves, Odile Ahouanwanou a terminé hier deuxième au niveau de l’heptathlon. Avec ses 5734 points, elle a été chapeautée par la Nigériane Naomie Osazuwa. La Burkinabè Marthe Yasmine Koala se classe troisième de cette discipline.
Au niveau du tennis masculin, Alexis Klégou a joué sa finale hier face à un adversaire déjà connu. Il s’agit du tennisman de la République démocratique du Congo Dénis Ndondo que le Béninois a battu à Cotonou lors de l’open organisé par Boniface Papanouvo. C’était donc des retrouvailles pour les deux tennismen. Pour le Congolais, c’était la rencontre de revanche et pour le Béninois, une suprématie à confirmer. Mais, Alexis Klégou, de retour de blessure n’a pas été au même niveau qu’à Cotonou. Il a perdu par deux sets à un le match et se contente de la médaille d’argent.
Avec ces deux médailles d’argent, le Bénin porte son compteur à quatre médailles d’argent. Océane Ganiero en Karaté Do et les Ecureuils boulistes obtiennent la médaille d’argent. Ils ont déjà montré la voix. Une bonne moisson pour le Bénin qui est allé à ces jeux avec un effectif très réduit.
Absence en boxe : Aurélien Agnan énonce les conséquences
Présent à Brazzaville, le Bénin brille par son absence en boxe, tout comme, les athlètes du taekwondo alors qu’il y avait des possibilités de médaille. Cette absence remarquable du Bénin en boxe aura de lourdes conséquences si l’on s’en tient aux explications d’Aurélien Agnan, entraîneur national du Bénin qui d’ailleurs qualifie cette décision de sacrilège. Pour lui, les conséquences de l’absence des boxeurs en République du Congo sont multiples. «L’impact de cette décision est dans le futur. Cela constitue un choc psychologique non seulement pour les concernés, mais aussi pour la jeune génération» a informé Aurélien Agnan.
En tant que technicien, il a du mal à accepter que tous les efforts consentis par ces enfants depuis le 20 avril 2015 soient réduis à néant par le ministère de la Jeunesse, des sports et loisirs (Mjsl). Il faut rappeler que sur les huit disciplines sportives qui étaient en lice, cinq ont été finalement retenues par le Mjsl après arbitrage. Il s’agit du beach-volley, du tennis, de handisport, de l’athlétisme, du karaté et de la pétanque.