Elle était hier, sur l’émission « Zone franche » de Canal 3. Elle, c’est la présidente du parti Convention Nationale pour la Démocratie par la bonne Gouvernance CNDG-Démadou, Mariama Soumanou Baba-Moussa. L’invitée a parlé de sa formation politique, de la candidature des opérateurs économiques à la présidentielle de 2016 et du profil du prochain président de la République du Bénin.
Sylvanus Y.B. AYIMAVO
« La naissance de notre parti n’est pas une fin en soi. C’est une stratégie pour aller à la conquête du pouvoir », a déclaré la présidente du parti CNDG-Démadou, Mariama Soumanou Baba-Moussa. Et pour y parvenir, elle entend de concert avec les membres de la CNDG-Démadou, privilégier les actions de développement à la base et composer avec d’autres partis politiques qui partagent la même vision : Démocratie - Bonne gouvernance - Développement. « Nous allons faire des expériences inédites pas opportunistes. Nous voulons vraiment participer aux côtés des forces qui ont pour idéaux la bonne gouvernance », a-t-elle déclaré. Pour l’heure, ce qui préoccupe le parti, dit-elle, c’est de travailler.
La candidature des opérateurs économiques n’a pas été occultée au cours de l’émission. « Oui, nous sommes d’accord pour tous les opérateurs économiques. », a-t-elle accepté. Selon elle, aucun texte ne dénie le droit de se présenter à la présidentielle aux opérateurs économiques. Justifiant la raison pour laquelle il y a cette soudaine envie des opérateurs économiques de se lancer dans la course au palais de la Marina, elle a indiqué que cela serait né d’un malaise. « Il faut revoir les textes afin que les opérateurs économiques prospèrent. Secteur par secteur, il faut qu’on crée les conditions pour l’équité et la justice à tous les opérateurs économiques. Il faut créer le cadre législatif et réglementaire pour que chaque opérateur économique soit l’aise… », a suggéré l’ancienne directrice générale des impôts et domaines.
Mariama Soumanou Baba-Moussa n’a pas manqué de présenter brièvement le profil que doit avoir le prochain président de la République. Selon elle, il doit connaître les rouages de la fonction publique afin de lutter contre la corruption, l’absentéisme, etc. Aussi, doit-il être homme dont les objectifs pour le développement du pays doivent être clairs, concrets, précis et cohérents et ne doivent en aucun cas souffrir de la politique politicienne.