Dans sa politique de réduction de la pauvreté, Le Gouvernement béninois, grâce à l’appui de la Fao, a organisé un atelier de validation du plan d’actions de politique semencière nationale. Objectif, réorganiser ce sous-secteur de l’agriculture pour assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations. C’était vendredi 18 septembre 2015 au palais des congrès de Cotonou.
Sept (07) ans après la validation du document de politique semencière, le projet d’appui au développement de la filière semencière du maïs sera désormais une réalité au Bénin. Projeté pour être exécuté pour deux (02) ans, ce projet a reçu un appui financier de l’organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture avec un montant de 482.000 Dollars US. Il rentre dans la dynamique gouvernementale grâce à sa politique de réduction de la pauvreté. Le principal objectif, assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations et accroître les revenus des petits multiplicateurs à travers la création des entreprises semencières. Après avoir échangé avec les principaux acteurs de la filière végétale notamment semencière sur les différentes pistes ou informations contenues dans le plan d’actions, les différents participants à cet atelier ont procédé à une analyse critique des grandes options contenues dans le plan d’actions ou plan semencier national. Ceci, pour aboutir à la finalisation du plan d’action stratégique de la réorganisation de la politique semencière nationale. Ce plan, avant d’être officiellement mis en exécution, sera introduit en conseil des ministres les tous prochains jours afin de subir une analyse politique finale. Pour le Dr Tiémoko Yo, représentant résident de la Fao au Bénin et Martin Houndonougbo, secrétaire général adjoint du ministère de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche, ce projet a permis de renforcer en matériels techniques de production plusieurs fermes semencières. Aussi, grâce au projet, la direction de contrôle de qualité en matériels modernes de contrôle de qualité de certification des semences a été équipée. Plus d’une soixantaine de cadres, notamment des membres des organisations régionales et plusieurs directeurs des structures du développement agricole dont le Directeur général de l’Inrab, de la Sonapra, et ceux des Carder, ont pris part à cet atelier.
Loth HOUSSOU