Dans le cadre de la mise en œuvre de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP) et la préparation du Bénin à la COP21 dont l’enjeu est capital et vital pour tous les pays du monde, le ministre de l’Environnement chargé de la Gestion des Changements climatiques, du Reboisement et de la Protection des Ressources naturelles et forestières, Théophile Worou, a ouvert l’atelier national du processus de validation des Contributions déterminées au niveau national. C’était hier, mardi 22 septembre à l’Infosec de Cotonou.
Pour mieux contribuer aux travaux de la 21è Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP21) qui s’ouvriront en décembre prochain à Paris, en France, le Bénin procède à la validation de ses contributions prévues au niveau national.
Pour Catherine Bonnaud, directrice de l’Agence française pour le développement (AFD), dans le cadre de la réduction des gaz à effet de serre et de l’adaptation aux changements climatiques, le Bénin a, le 7 août dernier présenté, une contribution qui connaîtra une amélioration au cours de cet atelier. «L’amélioration de cette version rendra plus visible les différentes hypothèses et permettra d’intégrer de nouvelles notions», a-t-elle poursuivi.
«Face à l’ampleur et la fréquence des impacts négatifs enregistrés sur la planète terre, impacts dus à un déséquilibre du système climatique mondial, la communauté internationale est unanime pour reconnaître l’urgente nécessité de contenir l’augmentation de la température moyenne globale en dessous de 2°C», rappelle le ministre Théophile Worou.
Chaque pays doit jouer sa partition
Pour y arriver, la communauté internationale, selon lui, s’attend à ce que chaque pays partie à la Convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques joue sa partition à travers les principes de l’équité, de la responsabilité commune mais différenciée et des capacités spécifiques.
Ce défi, explique le ministre Théophile Worou, constitue une urgence impérative comme convenue à la dix-septième Conférence des parties (COP17) tenue à Durban en 2011, en vue de l’adoption d’un accord global à la COP21.
La 20è conférence des parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques et les 17è, 18è, 19è conférences des parties visent non seulement à opérationnaliser les principales décisions prises à Lima (Pérou), mais aussi à définir un nouveau régime juridique post 2020 susceptible de sauvegarder le climat mondial.
Théophile Worou n’a pas manqué de rappeler aux participants, l’engagement personnel du président de la République dans ce dossier, le leadership qu’il assume au plan régional et continental avec l’appui de la France.
Pour finir, il a donné des instructions pour que les participants à cet atelier puissent mettre un accent particulier sur un certain nombre de points à savoir : l’évaluation financière, les questions de renforcement des capacités, de transferts de technologies et de mobilisation de ressources qui n’ont pas été suffisamment pris en compte dans le document actuel des contributions prévues et déterminées au niveau national. Il y a aussi la réduction de l’émission au Bénin de gaz à effet de serre à l’horizon 2030.
Ronie Floride A GAMMA (Stagiaire)