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Burkina : Arrivée des différentes délégations des chefs d ’ Etat de la Cedeao
Publié le mercredi 23 septembre 2015  |  APA
Crise
© aCotonou.com par A.O
Crise au Burkina : arrivée de chefs d`Etat de la CEDEAO pour remettre la transition sur pied
Mercredi 23 septembre 2015. Ouagadougou. Des chefs d`Etat de la Communauté économique des Etats de l`Afrique de l`Ouest (CEDEAO) ont commencé à arriver dans la capitale burkinabè pour remettre la transition sur pied au lendemain du sommet d`Abuja




Ouagadougou (Burkina Faso) - Les délégations de chefs d’Etat ouest africains dépêchés par la communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) pour réinstaller le président de la transition burkinabé, Michel Kafando, commencent à rallier Ougadougou ce mercredi matin, a constaté APA

Le premier chef d’Etat à atterrir à l’aéroport de Ouagadougou est le président du Niger, Mahammoudou Issoufou, aux environs de 8 H 45m locales, Gmt

Il a été suivi par le président ghanéen Mahama Dramani à 10 h 10.

Le vice-président du Nigéria, Osin Badjo, vient d’arriver à 9h 35.

Ils sont tous accueillis par le général putschiste Gilbert Diendéré

Le sommet extraordinaire de l’organisation a pris fin mardi soir à Abuja par la décision de rétablir le président Michel Kafando dans ses fonctions après le coup d’Etat qui l’a renversé jeudi dernier.

Les chefs d’Etat des pays membres de la CEDEAO demandent au Régiment de sécurité présidentielle (RSP) auteur du coup d’Etat, de déposer les armes et exhortent l’armée régulière à s’abstenir de tout acte qui pourrait menacer la paix.

A propos de l’amnistie des putschistes qui figure dans la première mouture de l’accord présenté par le chef de l’Etat sénégalais et président en exercice de la CEDEAO Macky Sall, l’organisation fait remarquer que cela reste une possibilité.

Les chefs d’Etat de l’organisation sous régionale ont également dit qu’il appartient à la classe politique de discuter de la présence ou non des pro-Compaoré à la prochaine présidentielle.

Le sommet ne fait aucune mention du premier ministre de la transition, Isaac Zida, libéré ce mardi par le RSP qui le retenait en même temps que le président Kafando actuellement réfugié à l’ambassade de France parce que craignant pour sa sécurité.

ALK/of/APA
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