La communauté musulmane du Bénin a célébré ce jeudi, la fête de l’Aïd El Kébir ou la Tabaski, en implorant la clémence de Dieu pour une paix durable dans la sous-région ouest africaine, surtout dans les pays qui vivent actuellement dans les troubles, a constaté APA, à Abomey-calavi, ville située à environ à vingtaine de kilomètres au Nord de Cotonou, la métropole du Bénin.
« En ce jour bénit de la tabaski, nous implorons la clémence d'Allah, le tout miséricordieux pour toute la communauté musulmane africaine. Nous prions Allah d'assister et d'éclairer nos dirigeants du continent à divers niveaux afin que l'unité et la cohésion sous régionale soient renforcées, pour que la paix durable et la tranquillité règnent dans nos pays et que les pays qui vivent actuellement dans les troubles, retrouvent la quiétude », a déclaré l'Iman de la grande mosquée centrale Médine II d'Agori –plateau à Abomey Calavi, El Hadj Boukari Malick Montawakil.
Ainsi, au cours de cette prière qui a mobilisé des milliers de fidèles musulmans du Bénin, à la place Idi de la cité dortoir de Cotonou, l'iman Boukari Malick Montawakil a invité, non seulement les musulmans de la sous-région, mais aussi les non musulmans, à éviter les pratiques douteuses qui sont parfois à l'origine des crises et des troubles dans nos pays.
« Chères frères et sœurs en Islam ! Nombreux sont les indices qui plaident en faveur d'un islam aux valeurs lustrales et salvatrices. La religion d'Allah se constitue en véritable panacée à tous les maux de civilisation tenus pour incurables. Par plus d'un verdict, la loi islamique nous offre une solution absolue aux fléaux qui rongent les sociétés modernes, et d'abord les fléaux qui ont trait aux rapports entre les hommes », a-t-il souligné.
En dehors de cette place Idi d'Abomey Calavi, les fidèles musulmans, habillés de leurs plus beaux habits, ont pris d'assaut plusieurs places « Idi » des villes et campagnes du Bénin, pour célébrer la fête de la Tabaski , une commémoration de la soumission d'Abraham à la volonté de Dieu, lorsque celui-ci lui demanda de sacrifier son fils Ismaël.
Ainsi, après la prière à la place de « Idi », chaque fidèle musulman se retourne à son domicile pour l'immolation des bêtes en sacrifice au tout miséricordieux.
MT/of/APA