La communauté musulmane du Bénin a célébré hier la fête de l’Aïd el Kébir appelée Tabaski. A Sakété, le vice-premier ministre, François Abiola, a participé à la grande messe de prière d’avant le cérémonial de l’immolation du mouton.
La célébration de la fête de l’Aïd el Kébir n’est pas passée sous silence à Sakété. Mieux, la communauté musulmane de cette commune a eu la chance de célébrer cette fête aux côtés du vice-premier ministre, François Abiola. C’est la place Idi située dans le quartier Kosi de Sakété qui a abrité la grande messe de prière précédant l’immolation du mouton. Il sonnait dix heures passées de quelques minutes quand l’Imam a fait son apparition suivi du vice-premier ministre qui a pris place au milieu des fidèles musulmans. Dans son message, l’Imam intérimaire, El hadj Abdou Rachidi Olassimbo, a rappelé que la tradition musulmane de l’Aïd El Kébir est un symbole d’obéissance et de soumission à Dieu. Il a cité le patriarche Abraham qui était prêt à immoler son propre fils pour Dieu avant qu’un ange ne lui indique un animal à immoler. « Nous prions afin que la paix et la cohésion règnent dans le pays. Nous exhortons tous les fidèles musulmans et même de toutes les religions à observer des comportements de paix », a déclaré l’Imam intérimaire El hadj Abdou Rachidi Olassimbo.
Le vice-premier ministre a témoigné toute la gratitude de la république à l’imam pour le travail de paix qu’il abat. François Abiola a appelé tous les filles et fils du Bénin à préserver la paix. Il s’est rendu sur les lieux de l’incident de la semaine dernière et invité les populations à collaborer avec les forces de l’ordre afin que Sakété soit une ville où l’on peut circuler dans la quiétude. Il a rappelé que les forces de sécurité publique sont au service des populations et que, par conséquent, il ne peut avoir de guerre entre les citoyens et les agents de la police ou de la gendarmerie.
Wandji A.