L’Union nationale des magistrats du Bénin (UNAMAB) entame lundi sa troisième semaine de grève de protestation de cinq jours, demandant au gouvernement d’arrêter le processus "clandestin" de recrutement des 40 auditeurs de justice et d’annuler tous les actes illégaux signés dans ce cadre, annonce un communiqué publié dimanche à Cotonou, capitale économique béninoise.
Après une grève d’avertissement de trois jours, du 7 au 9 septembre, l’Union nationale des magistrats du Bénin (UNAMAB) a déclenché le 14 septembre une grève de protestation de cinq jours par semaine, tacitement reconductible.
Depuis plus de deux semaines, les tribunaux et cours de justice, paralysés, rendent la vie difficile aux nouveaux bacheliers et autres étudiants devant postuler à des bourses nationales ou internationales, pour l’obtention des certificats de nationalité et de casiers judiciaires.
Outre les étudiants, de milliers de prisonniers croupissent dans les maisons d’arrêts du pays, faute de magistrats pouvant étudier leurs dossiers. F