Société
Pour un meilleur accueil à l’aéroport de Cotonou : L’Arc engage la discussion avec les acteurs de la plateforme
Publié le lundi 28 septembre 2015 | Matin libre
© Autre presse par DR
L`aéroport de Cotonou |
 |
NEWS |
|
|
NEWS |
© Autre presse par DR
L`aéroport de Cotonou |
« La contribution de la société Aviation handling services (Ahs) dans la fonction accueil sur la plateforme aéroportuaire de Cadjehoun ». C’est cette communication qui a été objet de débat toute la matinée de ce mercredi. En initiant l’atelier autour de ce thème, l’Arc a bien voulu « faire connaître le transport aérien et les activités y afférentes, permettre aux différents acteurs opérant sur la plateforme aéroportuaire de mieux se connaître pour une communication et une collaboration plus efficaces afin de donner un meilleur accueil à la clientèle qui utilise l’aéroport, vitrine du pays, porte d’entrée et de sortie », a expliqué son président Alfred Kidjo. En effet, selon lui, le facteur accueil est « complexe et reglementé ». Il reste capital pour le développement économique parce qu’un passager mal accueilli peut ne plus chercher à revenir dans votre pays. Et cela constitue un manque à gagner aussi bien pour les agences, les compagnies aériennes que pour le pays en général. D’où le Bénin doit coûte que coûte s’arrimer à la norme standard requise. C’est pourquoi, l’Arc a suscité la réflexion à partir de l’expérience capitalisée par la société Ahs dans le domaine de l’accueil au niveau de l’aéroport.
Les échanges…
Des préoccupations soulevées au cours des débats, à la suite de la communication présentée par Octave Zounmènou de Ahs en présence de ses collègues et du Directeur général de la structure, il ressort que la notion d’accueil est transversale et implique pratiquement tous les acteurs ou maillon de la chaîne. De l’agence de voyage aux corps de contrôle et de sécurité (Police, Douanes), en passant par le service d’assistance d’accueil et d’assistance, chacun a sa partition à jouer pour l’atteinte des objectifs. Et pour qu’il en soit ainsi, des propositions ont été faites pour la création d’un large creuset pour des rencontres périodiques entre les représentants du grand ensemble. Quant aux préoccupations qui n’ont pu être solutionnées sur place, le président de l’Arc a rassuré que « cet atelier n’est que le premier d’une série » à organiser. Tout en saluant cette initiative de l’Arc, les uns et les autres sont repartis sur une note de satisfaction, et dans l’espoir de se revoir pour d’autres échanges aussi fructueux.
Outre les compagnies aériennes qui étaient fortement représentées à cet atelier-déjeuner, on pouvait noter également la présence de la Police, de la Douane, de l’Agence nationale de l’aviation civile (Anac), des agences de voyage. Le gouvernement notamment le ministère des Transports était représenté par le Directeur adjoint de cabinet, Laurent Okiki Idossou et le Conseiller technique au transport aérien, Paul Gohoungo.
Au sujet de l’Arc…
Il faut préciser que l’Arc est une association à but non lucratif dont l’une des missions est de se pencher sur les problèmes qui se posent au secteur afin d’y apporter des solutions. C’est l’interlocuteur entre les compagnies aériennes et les autorités du pays, a précisé M. Kidjo. Le mandat du Bureau est de 12 mois. La mandature conduite par Alfred kidjo prend fin en décembre 2015.
| Nos réseaux sociaux |
|
Tous les articles d'actualités
