Le remplaçant du 2è questeur de l’Assemblée nationale, Georges Bada, actuel maire de la commune d’Abomey-Calavi pourrait être connu ce jour. La séance plénière de ce lundi 28 septembre connaîtra de cette élection pour laquelle deux candidatures sont déjà déclarées en attendant certainement d’autres.
Lucien Houngnibo et Léon Basile Ahossi sont les deux premières candidatures déjà déclarées au poste du deuxième questeur de l’Assemblée nationale. Les deux députés ont déposé à cet effet leurs lettres de candidature sur la table du président de l’Assemblée nationale. Les deux correspondances ont été rendues publiques au cours de la séance plénière du vendredi 25 septembre dernier, la première pour le compte de la cinquième session extraordinaire de l’année 2015.
Ainsi, s’il n’y a pas d’autres candidatures, le jeu se jouera entre ces deux députés pour le remplacement du prochain occupant du fauteuil de deuxième questeur de l’Assemblée nationale vacant depuis la démission du député de la Renaissance du Bénin (RB), Georges Bada, qui a préféré son nouveau poste de maire de la commune d’Abomey-Calavi à sa fonction de parlementaire.
Léon Basile Ahossi de l’Union fait la Nation défendra certainement les couleurs de l’Opposition parlementaire. Lucien Houngnibo député de l’alliance Union pour le Bénin (UB) alliée des FCBE sera le représentant de la Mouvance présidentielle à cette élection. Et c’est justement à ce niveau qu’il y a problème. En effet, des indiscrétions renseignent que si la candidature de Léon Basile Ahossi semble recevoir l’unanimité des députés de l’Opposition, donc de la Majorité qui a porté le président Adrien Houngbédji au perchoir à l’exception de la RB dont on ne sait pas encore ce qu’elle fera, tel n’est pas le cas avec Lucien Houngnibo. Il ne serait pas le choix de la Mouvance présidentielle qui pencherait pour son collègue Gilbert Bagana. Ce dernier pourrait annoncer aussi sa candidature à la faveur de la séance plénière de ce jour devant connaître de cette élection.
Un scénario qui nous rappelle celui intervenu au cours de la sixième législature avec le même Lucien Houngnibo. On se rappelle que le député natif d’Allada avait disputé avec acharnement à Valentin Houdé, ce même poste de deuxième questeur de l’Assemblée nationale suite à la nomination au gouvernement de Françoise Assogba. C’est après l’arbitrage du chef de l’Etat, qu’il a semblé mettre difficilement de l’eau dans son vin. Le poste est allé finalement à Valentin Houdé et comme si son destin politique est lié à ce poste, Lucien Houngnibo revient à nouveau à la charge. Cette fois-ci va-t-il accepter d’abandonner son ambition? Ou bien, cherchera-t-il à tenter sa chance contre vents et marrées? On attend bien de voir l’évolution du dossier ce jour au Parlement. C’est d’ailleurs au regard de cette divergence que le député André Okounlola, coordonnateur de la Mouvance présidentielle au Parlement, a demandé vendredi dernier une suspension de la séance au moment où le président de l’Assemblée nationale, Adrien Houngbédji, président de céans, s’apprêtait à déclencher le processus de cette élection. Il a sollicité un report du vote à ce lundi 28 septembre, histoire vraisemblablement de « discipliner » sa troupe afin de maximiser ses chances de ramener ce poste dans l’escarcelle de la Mouvance présidentielle. Ce qui est clair, l’Opposition qui a aussi plusieurs tours dans son sac ne se laissera pas faire. C’est donc une élection à suspenses qui s’annonce ce lundi à l’hémicycle.
Norbert Ahivohozin, nouveau député
La septième législature a accueilli vendredi dernier un nouveau député. Il a nom Norbert Ahivohozin, suppléant de l’ex-député Georges Bada. Il a été officiellement installé au cours de la séance plénière dans ses fonctions de parlementaire par le président de l’Assemblée nationale, Me Adrien Houngbédji qui l’a autorisé à prendre siège. Nobert Ahivohozin est lui aussi membre de la Renaissance du Bénin (RB) tout comme le titulaire du poste. Approché par la presse parlementaire, les premiers mots du nouveau député sont allés vers le président de son parti, Léhady Soglo et Georges Bada à qui il doit son ascension politique. Norbert Ahivohozin a promis de ne pas les trahir au cours de son mandat.
Th. C. N.