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Seconde session ordinaire de la HAAC : le boycott a été respecté
Publié le mercredi 30 septembre 2015  |  La Nouvelle Expression
Adam
© Autre presse
Adam Boni Tessi, Président de la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (Haac)




Adam Boni Tessi, président de la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (HAAC), a ouvert, hier mardi 29 septembre, la seconde session ordinaire de l’institution, sans les huit autres conseillers.

« Un homme, une mission et des moyens ». En attendant que le gouvernement n’entre dans cette dynamique, en ce qui concerne l’exercice de la fonction de conseiller de la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (HAAC), les neuf conseillers, de la 5e mandature, attendent les moyens pour accomplir les missions solennelles. Ainsi, hier mardi 29 septembre, Adam Boni Tessi, président de la HAAC, s’est retrouvé seul avec quelques cadres de l’institution pour procéder à l’ouverture de la seconde session ordinaire de l’institution. Celle-ci ne peut vraiment se tenir, pour l’amendement et l’adoption des rapports des commissions, sans que les conseillers ne siègent.

Faut-il ici conclure que l’audience accordée par le chef de l’Etat au président de la HAAC en vue du déploiement des moyens à l’institution de régulation des médias n’était que de la poudre aux yeux ? Ou tout simplement que l’autorité de président de la République n’a aucune portée à côté du décaissement des dépenses de souveraineté ?

Difficile de répondre sans partialité à ces interrogations. Mais en guise de fait, on peut se rappeler, que deux ans après les deuxièmes États généraux de la presse, le moindre temps n’est pas encore trouvé à la présidence de la République pour officiellement accueillir les conclusions de ces assises et lancer les nouveaux chantiers. de même, au nom du droit des citoyens a l’accès à l’information, le plaidoyer pour que l’aide de l’Etat à la presse privée passe à un milliard de FCFA peine à trouver un écho favorable. Pendant ce temps, les artisans ont leur milliard culturel et une promesse que cette cagnotte se multiplie par cinq. Soit, deux à trois fois, le budget annuel de la HAAC, une institution constitutionnelle. Le monde des médias n’est peut-être pas encore une priorité pour le renforcement de la démocratie et le développement de ce pays.

Vadim QUIRIN
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