La mouvance cauri et des soi-disant ténors du monde des affaires gémissent depuis que souffle un vent de candidature de Patrice Talon. Les trois ans d’exil n’ont pas fragilisé le poids du célèbre sponsor politique devenu la cible de Yayi Boni. De toute évidence, l’homme d’affaires tient l’une des clés de 2016.
Annoncé dans le starting-block, Talon fait souffrir ses détracteurs. Sous l’emprise de la peur et de l’impuissance, Fcbe, alliés et opérateurs économiques ambitieux multiplient les maladresses sur fond de provocation. C’est la panique générale surtout que la vague Talon fait bouger tout le pays. Ce n’est pas une surprise que la probable candidature de Talon donne de l’insomnie à Yayi et à Fcbe. L’ennemi n°1 du pouvoir cauri a des qualités d’homme d’Etat que ses multiples apparitions dans les médias ont révélées. Les réformes politiques annoncées ont mis en lumière sa vision. Grand sponsor politique, Talon a, de son exil, endigué les élans dictatoriaux de Yayi et se positionne aujourd’hui comme une alternative crédible. Il incarne la vraie alternance. Et, conscient de ce phénomène, Yayi et les thuriféraires du régime plongent dans une phobie. Le retour au bercail de ce candidat sérieux devrait entrainer une excitation populaire et un mouvement pro Talon fatal à des cauris, qui pendant 10 ans, ont provoqué impunément le recul de la démocratie, allumé des foyers de tension sociale et abîmé l’économie nationale.
La peur s’est emparée de certains opérateurs économiques au point où les plus épidermiques se croient condamnés à s’aligner sur la ligne de départ pour la présidentielle. L’option de règlement de compte et d’attaques improductives semble le choix d’une catégorie obligée de rompre le silence par une sortie médiatique pleine d’aigreur. Le potentiel candidat et favori de la présidentielle, Talon devient l’homme à abattre, la cible privilégiée pour des gens mal inspirés, sans repère.
L’imminence du retour de cet homme charismatique provoque déjà de gros frissons. Et pourtant, rien ne peut arrêter le mouvement Talon. L’heure a sonné pour que ce génie des affaires et sponsor de la politique se mette au service de la nation en allant au sommet de l’Etat. Ni la politique d’intimidation de Yayi ni l’agressivité aveugle d’opérateurs économiques sans boussole ne changeront le cours normal des évènements. Le phénomène Talon prend de l’ampleur. Et 2016 ne se jouera pas sans celui qui, depuis l’exil, a su sans répit travailler à mettre l’opposition en vie et à combattre la dictature du pouvoir cauri.
Abdourhamane Touré