Le Comité de pilotage des programmes et projets du sous-secteur environnement, changements climatiques, énergie et Développement durable appuyés par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) a tenu hier, jeudi 1er octobre à Cotonou, sa première session. Laquelle session a également permis d’installer ses membres. L’objectif visé étant de définir les critères pour un pilotage stratégique du sous-secteur.
Dans le cadre de la mise en œuvre du Plan cadre des Nations Unies pour l’assistance au Développement (UNDAF) et du Document programme pays (CDP) du cycle 2014-2018, le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) a mis en place un système de réformes visant notamment à assurer le leadership et l’appropriation nationale dans la mise en œuvre des projets et programmes et à réduire le coût de fonctionnement et de mise en œuvre du programme. Le cadre institutionnel de mise en œuvre de ladite réforme comporte trois comités de pilotage dont celui de la composante Environnement, Changements climatiques, Energie et dont le chef de file est le ministère en charge de l’Environnement.
L’arrêté interministériel N°0042/MECGCCRPPRNF/MERPMEDER/DC/SGM/CTJ/DPP/SA du 12 juin 2015 consacre la création, les attributions, la composition, l’organisation et le fonctionnement dudit comité. Doté ainsi d’une existence juridique, il a tenu hier sa première session. Les acteurs qui y ont été invités se sont penchés au cours de la journée, entre autres, sur l’examen des performances réalisées à fin août 2015 au niveau de chacun des projets et programmes appuyés par le PNUD, l’analyse et la validation du Plan de travail du quatrième trimestre 2015 et la formulation de recommandations pour l’amélioration des résultats.
Heureux aboutissement
Le secrétaire général du ministère en charge de l’Environnement, Imorou Ouro Djeri dont la seule allocution a consacré l’ouverture des travaux de cette session, n’a pas manqué de rappeler à l’intention des participants que ce comité dont l’installation s’est faite au cours des travaux est « l’heureux aboutissement d’un long processus engagé par le gouvernement du Bénin de concert avec le PNUD ». Evoquant par la suite l’arrêté interministériel sus cité, il y lira l’engagement des ministères signataires à concrétiser à une échelle réduite des avancées notables en matière d’appropriation des projets et programmes appuyés par les partenaires techniques et financiers. Malgré cette note de satisfaction, il s’est fait néanmoins le devoir de rappeler à l’intention des siens, quelques-unes des obligations assignées à ce comité qui, deux fois par an, devra se réunir sur convocation de son président.
A ces occasions, il sera question d’assurer le pilotage stratégique du sous-secteur en définissant les orientations selon le mandat donné, d’assurer le pilotage opérationnel du programme en validant la programmation annuelle, de gérer la politique du sous-secteur, d’assurer le suivi coordonné de la mise en œuvre, de traiter les problèmes rencontrés, tout en veillant à l’efficacité et à la qualité de la mise en œuvre des projets et programmes, en jugeant par ailleurs les rapports trimestriels et annuels…
En somme, la consistance de la feuille de route du comité de pilotage se passe de commentaire, requiert l’abnégation de ses membres et exige d’eux, ainsi que le leur a rappelé le secrétaire général du ministère en charge de l’Environnement, «un indéfectible engagement».
Josué F. MEHOUENOU