La désignation du candidat unique de l’Union fait la Nation (Un) divise toujours la plus grande alliance de l’opposition. De sources informées, un nouveau sous-comité a été mis en place pour réfléchir sur la question et devrait rendre son rapport le lundi prochain.
Les Unionistes n’ont toujours trouvé le bon remède à leur division. Le processus de désignation de leur candidat unique pour la présidentielle de 2016 bat toujours de l’aile. Les partisans des deux principaux candidats (Emmanuel Golou et Eric Houndété) à la candidature unique sont encore à couteaux tirés. En tout cas, les longues et incessantes concertations initiées par l’Un sur le sujet n’ont pas encore abouti. Un nouveau sous-comité réunissant plusieurs membres influents de l’Union a été installé mardi dernier. Il a pour mission de définir les modalités devant permettre aux Unionistes de choisir en toute sérénité leur porte-fanion. Son rapport est attendu le lundi prochain. Mais une source proche de l’Union a confié hier que les primaires ne sont plus la seule voix à explorer. « Les réglages se poursuivent pour déterminer les aspects à prendre en considération pour aboutir au consensus» a déclaré sous anonymat un militant de l’Un. Il a ajouté : « Mais des voix s’élèvent pour nous suggérer de lancer les deux». Autrement dit, certains proposent à l’Un de permettre à Emmanuel Golou et Eric Houndété de se lancer dans la course à la présidentielle au cas où il n’y aurait pas de consensus. Avec cette option, l’Union n’aura plus de candidat. Mais les Unionistes n’en sont pas encore là. Ils tentent de colmater les brèches pour ne pas étaler au grand jour leur division.
Golou en pole position?
Emmanuel Golou et Eric Houndété se battent, chacun de son côté, pour s’imposer comme le choix utile de l’Un. Leurs partisans aussi. Mais selon une source proche de l’alliance politique, plusieurs barons de l’opposition auraient décidé de soutenir la candidature d’Emmanuel Golou. L’ancien ministre de l’Energie aurait, selon eux, de grands atouts pour faire gagner l’Union en 2016. Des soutiens qui encouragent certainement Emmanuel Golou à s’investir dans la bataille pour le Palais de la Marina. A en croire nos sources, s’appuyant sur ces barons, le président du Parti social-démocrate (Psd) aurait déjà installé ses structures de campagne dans 41 Communes sur les 77 que compte le Bénin. Il aurait une petite avance, selon les mêmes sources, sur le vice-président de l’Assemblée nationale, Eric Houndété qui aurait adopté une stratégie moins productive. Cependant, dans les deux camps, rien n’est encore gagné.
AS