Le SYNEMPS tient son premier congrès constitutif à Bohicon

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Publié le lundi 5 octobre 2015 | ABP

© Autre presse par DR
Les enseignants des universités publiques en grève illimitée

Le Syndicat national des enseignants de la maternelle, du primaire et du secondaire (SYNEMPS), affilié à la CSTB a tenu samedi à l’hôtel des Princes de Bohicon son premier congrès constitutif au terme duquel le bureau national a été renouvelé.

Englobant toutes les couches du système éducatif, de la maternelle au secondaire en passant par le primaire, ce syndicat a été créé selon le président du comité préparatoire de l’événement, suite aux déviances comportementales et de façon autoritaire dont font preuve certains responsables syndicaux qui sont parfois auteurs ou co-auteurs des actes de corruption et de malversation, et qui côtoient des milieux politiques au détriment des luttes syndicales.

Le nouveau venu dans le monde syndical aura trois grands chantiers de combat à mener, aux dires du président du comité préparatoire. Le premier est «d’enrayer les nids de corruption qui entourent et entachent l’organisation des examens professionnels, l’organisation des examens du CEP et du BEPC, les nominations fantaisistes et les mutations arbitraires du personnel enseignant ».

Le second point de d’intervention va s’articuler autour du démantèlement du réseau des dessous de table auxquels sont astreints les enseignants en situation d’attente d’un rappel découlant d’un avancement ou d’une promotion au ministère des finances.

Le nouveau bureau du SYNEMPS aura également à œuvrer aux côtés des syndicats frères, pour le recrutement et la formation des enseignants de la maternelle du primaire et du secondaire.
Des recrutements qui, aux yeux de Tiburce Koukpaki, banniront les terminologies du genre vacataires, communautaire, ANPE, et même contractuels dans le secteur de l’éducation.

Pour parvenir à ces objectifs, il faudra résoudre les problèmes internes à la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (CSTB), à laquelle est affilié le SYNEMPS, ont suggéré les congressistes.
Conscients des pressions et des intimidations que subiront les membres de ce syndicat, ces responsables ont invité leurs camarades de lutte à l’union sacrée autour de des revendications pour remporter la victoire.
La fin du congrès a été sanctionnée par l’élection d’un nouveau bureau avec à sa tête, Tiburce Koukpaki, élu secrétaire général du syndicat.

ABP/IA/TB