Année scolaire 2015-2016 : L’école béninoise ouvre ses portes ce jour

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Publié le lundi 5 octobre 2015 | La Presse du Jour

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Visite du Ministre Alassane Soumanou à l’Ecole Turque UFUK
Jeudi 30 janvier 2014 : Le ministre de l’Enseignement Secondaire, de la Formation Technique et Professionnelle, de la Reconversion et de l’Insertion des Jeunes effectue une visite à l’Ecole Turque UFUK. Photo : (A gauche) Le Ministre Alassane Soumanou

Après trois mois de vacances, la rentrée scolaire 2015-2016 est annoncée pour ce jour lundi 05 octobre 2015. Cette date est retenue après maintes concertations entre les acteurs de l’éducation. Mais déjà des menaces planent sur cette année scolaire. Des syndicalistes informent déjà que l’école publique est toujours dans l’incertitude quant à l’effectivité de cette rentrée scolaire. Pour eux, des conditions appropriées ne sont pas réunies. D’après eux, le gage pour une année apaisée reste et demeure l’adoption du statut particulier du personnel enseignant de la maternelle, du primaire et du secondaire. Le retard des subventions accordées aux écoles, la situation des enseignants sans salaire depuis 10 mois, le reversement de certains enseignants et la nomination des responsables d’établissements, sont autant de revendications qui peuvent perturber le bon déroulement de cette année scolaire. Sans la satisfaction de ces points, ils n’entendent pas garantir une année apaisée. Il faut dire que l’année scolaire 2015-2016 compte 37 semaines au lieu de 36 semaines recommandées par les normes en matière de temps scolaire. A l’intérieur de ce temps scolaire sont définis les congés et les jours fériés, conformément au projet d’arrêté interministériel ci-joint.

LANCEMENT DE LA RENTREE SCOLAIRE 2015-2016

ADRESSE DU MECESFTPRIJ ET DU MEMP A LA COMMUNAUTE EDUCATIVE

Octobre 2015

Béninoises et Béninois !

Chers Partenaires du système éducatif !

A l’orée de la réouverture des classes de nos écoles, lycées et collèges au titre de l’année scolaire 2015-2016,c’est à la fois un honneur et un devoir pour nous, de vous exprimer au nom du Gouvernement béninois tout entier et particulièrement de son Chef, son Excellence le Docteur Thomas Boni YAYI, nos sincères remerciements à l’ensemble des acteurs de notre système éducatif pour les efforts louables en faveur du climat apaisé dans lequel se sont déroulées les activités pédagogiques passés.

On ne saurait oublier nos Partenaires Techniques et Financiers pour leur assistance sans cesse renouvelée.

Béninoises et Béninois !

Chers Partenaires du système éducatif !

L’année scolaire qui démarre demain, lundi 5 octobre 2015, est placée sous le sceau de la modernisation de notre système éducatif à travers la mise en œuvre méthodique et progressive des résolutions issues du second forum national sur l’éducation.

L’atteinte de cet objectif noble passe par l’instauration d’une atmosphère sereine de travail entre tous les acteurs du système éducatif.

Pour ce faire et, mieux que par le passé, nos départements ministériels s’emploient à entretenir un dialogue inclusif, sans parti pris avec tous les partenaires sociaux afin d’aplanir toutes les divergences susceptibles d’être préjudiciables au bon déroulement des activités pédagogiques au cours de l’année scolaire 2015-2016.

Dans cette perspective, le Gouvernement béninois, tout en invitant les enseignants et les partenaires du secteur de l’éducation à apprécier à leur juste valeur les avantages que l’Etat leur a octroyé depuis 2006, s’engage à poursuivre ses efforts en faveur de l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail dans la limite de ses possibilités et à accroître l’offre éducative et la qualité de l’enseignement/apprentissage.

Dans ce cadre, nous voudrions témoigner au nom du personnel de nos départements ministériels respectifs, toute notre gratitude au Docteur Boni YAYI pour avoir fait de l’école, sa priorité. A cet égard de nouvelles créations accompagnées d’infrastructures et autres supports pédagogiques permettront de contenir un temps soit peu le flux massif d’apprenants qui ne cesse de s’accroître d’année en année. Dans le même ordre d’idée, de nouveaux recrutements sont prévus pour amoindrir la pénurie criarde d’enseignants suite au départ massif de ces derniers à la retraite.

Au plan social, Le Gouvernement du Docteur Boni YAYI, vient encore une fois de témoigner son attachement aux enseignants en rendant effectif le paiement du taux forfaitaire de 10000F CFA sur le salaire de chaque enseignant et en adoptant les statuts particuliers devant désormais les régir.

Chères Enseignantes, Chers Enseignants !

Les performances de nos apprenants et par ricochet celles de l’ensemble du secteur de l’éducation dépendent essentiellement de vous. Nous en appelons donc à votre sens de professionnalisme afin que dans l’exercice de votre sacerdoce vous donniez le meilleur de vous-mêmes. Quant aux chefs d’établissements scolaires, les Conseillers Pédagogiques, les Inspecteurs et les Responsables à divers niveaux, nous les invitons à assumer pleinement leur part de responsabilité dans le fonctionnement harmonieux de nos établissements scolaires afin qu’ils servent réellement de cadre de formation et d’épanouissement de la jeunesse béninoise sans aucune discrimination.

Chères apprenantes, Chers apprenants !

Nous savons que la rentrée scolaire constitue pour vous un moment important et d’ores et déjà, nous vous adresson snos vœux de pleine réussite. Mais pour qu’il en soit ainsi, vous devez faire montre de discipline et d’endurance au travail. Nous vous invitons donc au respect strict du règlement intérieur de vos établissements respectifs.

Chers parents d’élèves ;

Nous voudrions en appeler aussi à votre sens de responsabilité. Nous vous exhortons donc à prendre une part active dans l’éducation et la formation de vos enfants en prenant le relai des enseignants à la maison.

Quant à vous Partenaires Techniques et Financiers de l’école béninoise !

Nous voudrions, une fois encore, vous exprimer au nom du Gouvernement du Dr Boni YAYI, nos profondes et sincères reconnaissances pour votre soutien constant. Nous apprécions hautement les efforts que vous ne cessez de déployer à nos côtés en vue d’offrir à tous les enfants du Bénin une éducation de qualité. Nous vous rassurons que l’Etat béninois fera tout ce qui est en son pouvoir pour continuer et dynamiser ce partenariat.

Mesdames et Messieurs, les défis de notre système éducatif sont nombreux et l’avenir de la jeunesse béninoise en dépend. Alors, aucun sacrifice ne sera de trop pour les relever.

En nous exhortant à nouveau au travail et au travail bien fait, nous souhaitons à toutes et à tous, une bonne et fructueuse année scolaire 2015-2016.

VIVE LE SYSTEME EDUCATIF BENINOIS AU SERVICE DU DEVELOPPEMENT !

VIVE LE BENIN !

NOUS VOUS REMERCIONS.

Le sort de la rentrée scolaire se joue mardi et mercredi

S’il faut s’en tenir au présent communiqué du Front d’action des syndicats de l’éducation, la rentrée scolaire 2015-2016 est loin d’être apaisée. Il reviendra, à en croire les signataires de ce communiqué, aux assemblées générales de mardi et mercredi à organiser sur l’ensemble du territoire national, de décider du sort de cette rentrée. Lire le communiqué.

FRONT D’ACTION DES SYNDICATS DE L’EDUCATION

COMMUNIQUE DE PRESSE

Réunis en séance extraordinaire le samedi 03octobre 2015 à la Bourse du Travail, les syndicats de l’éducation évoluant au sein du Front ont fait le point des diverses rencontres, des préparatifs de la rentrée scolaire 2015-2016 et de l’état de satisfaction des revendications. De la synthèse dégagée, le Front :
1. Déplore les conditions calamiteuses de la rentrée annoncée en violation de la législation scolaire qui recommande la parution des actes administratifs à un mois franc avant la date de la rentrée :

ü les atermoiements autour du calendrier scolaire officiel avec la date du 05 octobre confirmée, reportée et reconfirmée ;

ü les ratés chaotiques des journées de réflexion pédagogique ;

ü les titres de nomination des personnels administratifs sortent à compte-goutte au mépris de la liste d’aptitude et avec des grades fantaisistes (idem pour les Conseillers Pédagogiques). Par exemple, les titres pour les directeurssont publiés le 29 septembre et pour les Chefs d’établissements le vendredi 02 octobre 2015 avec des contestations ;

ü les titres pour les censeurs et leurs adjoints, les surveillants généraux et leurs adjoints indispensables pour l’encadrement et la sécurité des apprenants et les gestionnaires-comptables sont encore attendus ;

ü le non recrutement des vacataires expérimentés et d’enseignants qualifiés au profit d’illustres inconnus du système et au profil douteux ne garantit pas de meilleurs résultats ;

ü les classes au primaire vont s’ouvrir sans maîtres, des classes multigrades vont continuer d’exister (un maître pour plusieurs classes) ;

ü la liste des manuels est toujours inconnue du public et des acteurs de l’éducation avec des contestations en vue.

2. Prend acte du paiement de l’allocation de prime forfaitaire transitoire d’incitation à la fonction enseignante de 10 000 f aux personnels enseignants de la maternelle, du primaire et du secondaire général, technique et professionnel sur les salaires de septembre 2015.

Au regard de ce qui précède, le Front :

1.Exige du Gouvernement pour véritablement mettre au travail les enseignants bien motivés:

ü la mise en place de meilleures conditions de rentrée pour l’amélioration des résultats ;

ü le recrutement massif hors quota d’enseignants qualifiésavec une priorité aux vacataires ;

ü la résolution des problèmes d’ordre catégoriel, notamment ceux liés au reversement ;

ü l’amélioration de la gouvernance administrative, politique et financière de l’éducation, notamment le paiement à temps de la subvention de l’Etat ;

ü le parachèvement des statuts particuliers de la maternelle, du primaire et du secondaire et leur signature sans délai pour concrétiser la ferme volonté politique, maintes fois affirmée, du Président de la République à ce sujet ;

2.Appelle les enseignants à rester mobilisés et à prendre part massivement aux AG qui se tiendront sur toute l’étendue du territoire national les mardi 06 et mercredi 07 octobre 2015 à partir de 9h sur les sites habituels.

Seule la lutte paie !!!

Fait à Cotonou, le 04 octobre 2015

Pour le FRONT, Les Porte-parole,

Francis Maxime OKOUNDEAlbert AKINOTCHO

Syndicalites, enseignants, parents et apprenants se prononcent

Dieu Donné Lokossou : Sg/Csa-Bénin : « Je crois qu’il y a un peu d’agitation par rapport à cette rentrée scolaire 2015-2016. Je ne sais pas pourquoi on traumatise l’opinion publique en vue de savoir s’il y aura une rentrée apaisée. Ce n’est pas parce qu’il y a des engagements que la rentrée sera perturbée. Le gouvernement peut donner satisfaction à tout ce qui a été conclu et après la reprise il peut y avoir d’autres problèmes qui peuvent entrainer la paralysie de l’année. Que les gens cessent d’agiter le spectre. Cela dit, le gouvernement a par maladresse écarté les enseignants de la mesure de relèvement de la valeur du point d’indice à hauteur de 25% sous de fallacieux prétexte. Avec la pression de certaines confédérations syndicales à savoir la Csa, la Cgtb, la Cosi la Cspib et la Csub, le gouvernement s’est engagé sur l’honneur à payer partiellement ce qu’il reconnait enfin avoir dû aux enseignants, les 25%, le gouvernement paye à partir de fin septembre 2015 qui s’élève à 10 mille Cfa. Et d’après mes enquêtes, certains enseignants ont déjà retrouvé sur leur bulletin de paye. Donc à priori si les engagements du gouvernement ont été assumés, il n’y aura plus de spectre d’une année perturbée. Il y a aussi les statuts particuliers des enseignants. A ma connaissance, le statut des enseignants du secondaire a été élaboré. On attend de voir ceux des enseignants de la maternelle et du primaire qui sont encore en discussion au niveau de la commission paritaire. Avant la rentrée, le gouvernement qui s’est engagé, doit prendre toutes les dispositions pour donner satisfaction aux enseignants. Mais cela ne garantit pas toujours une année scolaire apaisée. Nous ne sommes pas des devins. A partir du moment où le droit de grève est un droit reconnu par la constitution, tout dépendra des problèmes des enseignants lorsque où ceux-ci ont des revendications non satisfaisantes. Je certifie que la rentrée est assurée. A l’occasion d’une année scolaire colorée par des mouvements de débrayages, ce sont les parents d’élèves qui perdent à travers l’investissement et les apprenants subissent les caprices par les mouvements de grèves des enseignants. A cet effet, si les enseignants perdent, les responsabilités sont partagées. »

Noël Chadaré : Sg/Cosi-Bénin : « Des conclusions ont été retenues à l’occasion de la négociation entre le gouvernement et certaines confédérations syndicales à savoir la Csa, la Cgtb, la Cosi la Cspib et la Csub qui ont signé l’accord à leur initiative de cette rencontre extraordinaire de la commission permanente et le gouvernement central. A cet effet, le gouvernement a pris deux engagements majeurs à savoir les 25% qui seront reversés ainsi que l’élaboration et l’adoption des statuts particuliers des enseignants de la maternelle, du primaire et du secondaire au plus tard le 30 septembre 2015. Nous espérons que le gouvernement tiendra compte de ces deux engagements qu’il a pris avec nous. Déjà par rapport aux primes transitoires qui sont de 10 mille, certains enseignants l’ont confirmé par le constat à travers leur fiche de paye. C’est déjà une œuvre salutaire du gouvernement. L’élaboration et l’application des statuts ne sont pas encore totalement prêts à tous les niveaux. Retenons que le gouvernement a montré sa bonne volonté vis-vis de ces deux engagements pris. Nous devons rester en état de veille ; les travailleurs doivent se mobiliser au cas où cela ne serait pas respecté. Ces deux engagements ne sont pas les seules questions revendicatives des enseignants. C’est parce que ces deux problèmes font partie des points de la grève de 2013. En dehors de ça, il y a des problèmes qui minent le secteur auquel il faut faire face. Le contingent le plus important des problèmes est lié aux enseignants vacataires. Pour le bonheur des enfants béninois et de l’évolution du système éducatif de notre pays, il faut que ces enseignants soient dans de meilleures conditions. »

Sœur Florence Laourou : Directrice/Cours secondaire Notre Dame des Apôtres : « Je souhaite une année scolaire paisible suivant le planning de l’année dernière. L’année scolaire devrait commencer le 05 octobre 2015. A cet effet, je voudrais qu’on respecte cette date. Que nous démarrons effectivement la rentrée comme prévu. Je prie les uns et les autres à faire un effort pour sauver l’année scolaire parce qu’il s’agit de l’avenir des enfants. Syndicalistes où gouvernement, que chacun joue sa partition. Puisque nous œuvrons tous pour un Bénin émergent. Nous voulons tout faire pour que notre pays soit parmi les meilleurs classés à la face du monde et ceci peut se faire à travers l’éducation de nos enfants. Sauvegardons l’avenir de nos enfants ».

Mèré Touré Emile : Pdt Ape/ Cours secondaire Notre Dame des Apôtres : « Je remercie les apprenants, les parents d’élèves y compris les professeurs. Je souhaite vivement que l’année scolaire 2015-2016 soit une année apaisée. A cet effet, je voudrais rappeler au gouvernement et aux syndicalistes de mettre de l’eau dans leur vin pour l’avenir de notre pays. Un peuple qui n’est pas instruit est un peuple mort. Par rapport à cela, s’il existe des problèmes entre les centrales syndicales et le gouvernement, qu’ils se comprennent de façon responsable pour l’avenir de nos apprenants. J’invite l’exécutif à prendre sa responsabilité vis-vis de l’éducation. Que les enseignants aussi regardent l’avenir des enfants afin de ne pas s’attarder sur les primes, les salaires etc. pas d’éducation, pas de développement ».

Ekémon Jérémi : Apprenant : « Je souhaite une année scolaire apaisée. J’invite le gouvernement à satisfaire les revendications des syndicalistes afin que nous ayons la paix au cours de l’année pour éviter les perturbations. Je souhaite une bonne rentrée scolaire à tous et à toutes. »

Evariste Tossou : Syndicaliste : « Il faut rappeler que l’année scolaire 2014-2015 a été une année apaisée sans aucun mouvement de débrayage. Cela ne veut pas dire qu’il n’y avait pas de problème. Les partenaires sociaux que nous sommes avions décidé d’observer cette trêve pour laisser au gouvernement le temps de prendre les dispositions pour que les revendications qui sont en souffrance depuis plusieurs années connaissent une certaine satisfaction. Rappelons qu’à l’issu des négociations entre le gouvernement et les confédérations centrales syndicales, il a été retenu qu’au plus tard le 30 septembre, les statuts particuliers devraient être signés. Il y a aussi la question relative aux problèmes liés à la formation et au reclassement des enseignants contractuels ainsi que la question des enseignants vacataires que nous sommes à savoir la sédentarisation. Ainsi nous avons proposé la sédentarisation face à l’inexistence de recrutement dans le corps. Nous avons entendu dire que notre Ministre a introduit une demande de recrutement au niveau du ministère de la fonction publique et également au niveau du Ministère de l’économie et des finances pour exprimer un besoin du recrutement de six mille enseignants dans le dernier trimestre de l’année en cours. Si tel est effectivement le cas, à quoi cela servirait à tenir à la sédentarisation. Et ce n’est qu’une transition à l’obtention d’un emploi stable. J’invite le gouvernement au respect des engagements pris pour une année scolaire apaisée. »

Mme Diogo Alice : Syndicaliste : « A travers ceci, la rentrée lieu sans doute. Il a été retenu lors de l’accord entre le gouvernement et les confédérations syndicales, l’engagement du gouvernement à satisfaire les revendications des enseignants sur certains points. Puisque c’est la drenière rentrée scolaire du régime de Boni Yayi, nous n’allons pas nous agiter. Remarquons tous que depuis dix ans, il y a eu baisse de niveau des apprenants. Les enfants des autorités de notre pays ne résident pas sur le territoire national mais à l’extérieur. Raison pour laquelle nous avons le droit et le devoir de protéger et d’assister nos enfants. Parce que notre avenir se retrouve à travers ceux-ci. Le dialogue social signifie l’échec et la réussite. Je demande aux parents d’élèves qui doutent de la rentrée scolaire 2015-2016 de vite apprêter les fournitures scolaires de leurs enfants. Nous allons toujours continuer les négociations avec le gouvernement. »

Kotingan Félicité : Enseignante : « Comme d’habitude après les vacances il faut une rentrée. Et la rentrée se prépare depuis tant d’années. De notre côté, nous avions eu à faire la journée de réflexion, suite à cela, la rentrée scolaire 2015-2016 aura lieu. Les syndicalistes mènent une lutte avec le gouvernement pour avoir gain de cause. Nous constatons que le gouvernement actuel fait de réserves de satisfaction. Lors d’une négotiation, l’on ne s’attend pas à 100 % de réussite. A mon entendement, il y aura une rentrée scolaire apaisée. Par rapport à la baisse de niveau, je ne condamne pas trop les apprenants, puiqu’il n’y a pas de mauvais élèves, mais plutôt de mauvais enseignants. Certainement que l’enseignant n’a pas bien utilisé la pédagogie normale. Le constat amer est que les jeunes d’aujourd’hui ne veulent plus travailler. Il faut qu’il est la conscience professionnelle chez les enseignants. Les formations que nous devons recevoir dans la période des vacances ont été ajournées. Mais il y a une formation adéquate des enseignants pour conscientiser les jeunes. J’invite mes collègues enseignants d’être prêts pour la rentrée scolaire 2015-2016. »

Props receuillis par Thierry Azagba (Coll)