Présidentielle de 2016 : «Talon doit assumer son destin de président»

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Publié le lundi 5 octobre 2015 | La Presse du Jour

© aCotonou.com par DR
Patrice Talon

Nouveau week-end, nouveaux meetings en faveur de Patrice Talon. Le samedi 03 octobre 2015, ce sont les communes de Lokossa, Comè et Athiémé qui ont donné de la voix en faveur de leur «cheval gagnant».

Lokossa, Comè et Athiémé ont vibré samedi dernier aux appels à Patrice Talon de briguer la magistrature suprême. A Lokossa, sur l’esplanade de la maison du peuple, le Front de soutien à Patrice Talon (Fspt) du président Iquel Anani a mobilisé plus de 2000 personnes, notamment les jeunes, femmes, têtes couronnées, sages et notables de la localité. Une occasion pour les initiateurs du meeting de mettre l’accent sur les réformes annoncées par Patrice Talon dans ses interviews sur Canal3 et Rfi et leurs pertinences. Ils ont rappelé que de sa position d’opérateur économique, Talon a fait et continue de faire d’énormes choses pour le développement du Bénin : création d’emplois, développement de la filière agricole, précisément le coton… Autrement, pour eux, Talon a tout pour être un bon président de la République dès le 6 avril 2016. Toutes ces raisons qui ont amené les organisateurs du meeting à dire que Patrice Talon «doit assumer son destin de président» de la République et, de ce fait, n’a pas le droit d’abandonner ceux qui l’appellent à briguer la magistrature suprême. A l’école primaire publique centre de Comè, c’est l’Alliance Gbénandou Rado, membre des Forces démocratiques unies (Fdu), avec lesquelles ladite alliance a enregistré l’élection d’un député à la dernière législative, 5 conseillers communaux et 150 conseillers locaux lors des communales, qui était au-devant de la manifestation en faveur de Talon. Pour le président intérimaire du directoire, Eric Guidi, la force de leur alliance dans la zone (Comè, Bopa, Athiémé, Lokossa…) ne se démontre plus. Et l’Alliance s’emploie à s’appuyer sur cette force pour porter Talon à la Marina. A cet effet, les militants du parti et les populations se sont massivement déplacés de Comè et environs pour l’événement. Il y avait notamment des groupes organisés des femmes et jeunes. On comptait aussi parmi les participants les têtes couronnées, les sages et notables de la ville. A l’occasion, la candidature de Talon est suscitée. Pour eux, Talon est l’homme capable de résoudre les problèmes auxquels le Bénin est confronté. Et pour qu’il succède à l’actuel chef de l’Etat, «nous sommes mobilisés derrière Talon», a souligné M. Eric Guidi.

Athiémé aussi est dans le coup

Athiémé n’est pas restée en marge du mouvement «Talon» ce week-end dans la localité. A l’école primaire publique de Adanlokpè, le Parti des démocrates libéraux pour le développement dont le premier vice-président est Togbé Cossi, suppléant du député Alexis Agbélessessi, a mobilisé du monde autour de Talon. Selon M. Togbé Cossi, le choix sur Talon a été démocratiquement fait au sein du parti. Selon ses explications, la base du parti a été consultée sur le candidat à soutenir. Et après vote, les militants ont choisi Talon à plus de 90% et ont décidé de le soutenir jusqu’à la victoire. Le meeting de samedi dernier est celui d’appeler Talon à se porter candidat. Après, le travail entamé sur le terrain va se poursuivre, retient-on du meeting d’Athiémé. Pour M. Togbé Cossi, il faut que Talon cesse de faire des rois. Cette fois-ci, il doit se faire roi. Il a les capacités de gérer à bon escient le pays pour le bonheur des Béninois.

Le bon sens du roi d’Allada

Le Haut conseil des rois du Bénin était en conclave ce week-end à Cotonou. Les têtes couronnées ont réfléchi sur la présidentielle de 2016 avec la multitude de candidatures qui s’annoncent. A cette rencontre, le roi d’Allada s’est particulièrement illustré par certaines de ses déclarations. Il a en quelque sorte répondu à ceux qui trouvent que certains Béninois, parce qu’ils sont opérateurs économiques, n’ont pas le droit d’être candidat à la prochaine présidentielle. Mais pour le roi d’Allada, lorsqu’un Béninois rempli les critères prévus par la Constitution, la Cour constitutionnelle a le devoir de valider sa candidature. «Il faut que les candidatures valables soient validées», a souligné le roi devant ses pairs. Voilà le bon sens de la tête couronnée qui doit édifier plus d’un.

Athanase Dèwanou