Reçu dans l’émission « Zone Franche » sur la chaine de télévision Canal 3, il était question pour Christophe Vignigbé d’exposer la vision de l’institution dont il a la charge et de faire le point des grandes actions menées pour sortir les jeunes du chômage et du sous emploi. L’invité de «Zone Franche» n’a pu s’empêcher de lancer un appel pressant à la mobilisation générale et constante autour du président de la République pour des victoires encore plus reluisantes en 2016.
Cette sortie du directeur général du FNPEEJ a permis aux Béninois d’avoir une idée plus précise des prouesses réalisées par cette structure pour accompagner les jeunes vers l’emploi, pour s’inscrire dans la démarche qualité et comprendre aussi la nécessité de préserver les acquis du chef de l’Etat après 2016. Au travers des réponses bien claires, pondérées et convaincantes, Christophe Vignigbé a répondu sereinement à toutes les questions qui lui sont posées comme pour confirmer ses talents de grand communicateur. « L’immensité de la tâche à accomplir ainsi que les réformes étaient grandes, je n’ai pas vu le temps passer », a-t-il lancé d’entrée. Ayant eu pour mission de faire redémarrer le FNPEEJ et de conduire les réformes entamées pour que cet outil puisse répondre et servir la cause des Béninois, Christophe Vignigbé affirme aujourd’hui que le FNPEEJ est devenu un mécanisme pour rendre autonome l‘accès au financement. A l’en croire, le FNPEEJ a pour objectif de lutter efficacement contre le chômage des jeunes au moyen de l’incitation à l’entreprenariat. Il s’agit donc pour cette institution de mettre à la disposition des jeunes porteurs de projets, les moyens techniques et financiers dont ils ont besoin pour créer leur entreprise. Le choix des bénéficiaires d’un tel appui se fait conformément à la vision du président Boni Yayi, sans distinction de sexe et d’appartenance ethnique ou religieuse. C’est pourquoi dès son arrivée à la tête de la structure, a-t-il mentionné, l’une de ses grandes actions a été la transformation totale des services du FNPEEJ. Il s’est agi de mettre en place des critères d’éligibilité clairs et impartiaux, a expliqué l’invité de Canal 3 tout en déclinant en quatre étapes fondamentales le processus d’obtention du financement du FNPEEJ. Primo, il revient au porteur du Projet de se rapprocher d’une antenne de l’Agence Nationale pour la Promotion de l’Emploi (ANPE) pour se faire enregistrer. Secundo, le postulant est amené à suivre au Business Promotion Center (BPC) de sa localité une formation sur l’entreprenariat et les notions de base pour le montage d’un projet. C’est donc à ce niveau que le projet du postulant sera pensé afin de répondre aux normes en la matière. Tertio, une fois le projet finalisé, il sera soumis à l’une des institutions de micro finance mandatées pour la cause, d’étudier à l’occasion des comités de crédits qui s’organisent périodiquement en leur sein, les possibilités de financement du projet. Une fois le projet validé, l’institution de microfinance notifie son accord au FNPEEJ. C’est à ce niveau et donc en dernier ressort que le FNPEEJ intervient pour mettre en place la ligne de crédit pour le financement dudit projet en fonction des modalités définies par l’institution de microfinance. Le système de filtrage mis en place et la rigueur qui a caractérisé sa gestion ont permis à Christophe Vignigbé d’obtenir au profit du FNPEEJ la certification Iso 9001, ainsi que l’Oscar des managers africains en avril 2015. La notification écrite a été déjà faite à l’institution, a laissé entendre son directeur général qui dédie cette certification à tous ses cadres d’appui et surtout au ministre d’Etat en charge des Finances, Komi Koutché, qui à ses dires, est un modèle de réussite qui l’inspire beaucoup. «Le FNPEEJ a pour mission de faciliter l’accès des jeunes aux moyens et outils de production par le biais de crédits. Il a pour attributions la mise en place de lignes de crédits dans les institutions financières partenaires agréées pour faciliter le financement des investissements ou des fonds de roulement des entreprises créées par les jeunes; la constitution ou le renforcement des fonds propres des jeunes promoteurs pour qu’ils puissent bénéficier des crédits nécessaires à la réalisation de leurs programmes; la mise en place d’un réseau de partenaires nationaux et internationaux pour promouvoir l’accès des jeunes aux crédits et la facilitation aux bénéficiaires de crédits du FNPEEJ de l’accès au Fonds National de Garantie (FONAGA) pour la couverture des risques liés aux crédits obtenus auprès des institutions de financement, notamment les banques. Nous encourageons la création et le renforcement des PME/PMl formelles par diverses dispositions particulières», a-t-il précisé. Toujours au cours de cette même émission, le directeur général du FNPEEJ s’est prononcé sur le bilan de la gestion de Boni Yayi à la tête du pays qui, selon ses observations, ne relève d’aucune insuffisance. Conscient du départ du président en 2016, le directeur général du FNPEEJ et militant des FCBE reste convaincu que le pouvoir reviendra dans le camp de la mouvance. « Les FCBE n’auront qu’une seule candidature et le leader charismatique saura le choisir. Vous verrez que le prochain président de 2016 recevra l’onction du président Boni Yayi, à coup sûr », a-t-il précisé.
Rastel DAN (Coll.)