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Capitalisation des contributions nationales pour la COP21: Les Etats membres de l’UEMOA accordent leurs violons
Publié le mardi 6 octobre 2015  |  La Nation
Conférence
© aCotonou.com par Edem Gadegbeku
Conférence de presse de la BOAD détaillant les priorités de son Plan stratégique 2015-2019
Lomé, le 23 juillet 2015. Siège de la BOAD. Entouré de ses proches collaborateurs, le Président de la BOAD, Christian ADOVELANDE explicite le contenu du Plan stratégique 2015-2019 de cette Banque communautaire qui veut contribuer plus qualitativement à la transformation structurelle des 8 économies de l`UEMOA.




En vue de leur prochaine participation en rangs serrés à la 21è session de la Conférence des parties (COP21) à la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques de décembre prochain à Paris, les Etats membres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), sont en conclave à Cotonou. Ceci, par le biais d’un atelier régional ouvert, hier lundi 5 octobre à l’Université d’Abomey-Calavi sur la capitalisation des contributions prévues au niveau desdits Etats.

«Faire le point sur la prise en compte des préoccupations spécifiques de nos Etats membres et dégager les tendances au niveau communautaire pour examen et considération, et ce, conformément à la dynamique de consolidation de notre marché commun». Tel est, selon Ybrahima Dieme, commissaire de l’UEMOA chargé de la Sécurité alimentaire, de l’Agriculture, des Mines et de l’Environnement, le but visé par l’atelier qui se tient du 5 au 7 octobre à Cotonou. Ce qui permettrait, à la fin des travaux de disposer, déduit-il, des indications sur les efforts globaux d’atténuation et d’adaptation aux effets des changements climatiques, les besoins en financement, en technologies et en renforcement des capacités.

La contribution des chercheurs de l’Université d’Abomey-Calavi aux réflexions engagées par l’UEMOA ne sera pas marchandée, a affirmé le professeur Brice Sinsin, recteur de ladite université. Dans son mot de bienvenue, il s’est longuement interrogé sur comment les chercheurs et la technologie pourraient aider à surmonter les effets des changements climatiques et s’est également préoccupé de la partition qu’ils doivent jouer dans le règlement des questions de développement durable.
C’est justement à cette tâche que François A. Abiola, le vice-Premier ministre chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique appellera les enseignants et chercheurs en cette Journée mondiale de l’enseignant. «L’enjeu est d’importance capitale», atteste-t-il, avant de retenir que les négociations antérieures ont laissé un arrière-goût non appréciable. Il a donc appelé à traiter de façon équilibrée, l’atténuation et l’adaptation pour retenir un document dont le fil conducteur devra refléter les profondes aspirations des populations. Ainsi, les modèles scientifiques en expérimentation dans l’espace UEMOA sont des joyaux à bien garder notamment, ce qui est en cours à WASCAL pour la formation des techniciens en vue des décisions à prendre à Paris.
La lutte contre le changement climatique constitue un défi majeur dans le développement économique et social de la sous-région, a rappelé Ybrahima Dieme. La structure des économies des Etats membres de l’UEMOA repose essentiellement sur le secteur agricole et l’exploitation des ressources naturelles, poursuit-il. «Il est évident que le réchauffement climatique limitera davantage la performance du secteur agricole et la disponibilité des ressources naturelles, si des mesures d’adaptation et d’atténuation efficientes ne sont pas envisagées et appliquées», a plaidé le commissaire, car l’enjeu principal actuel de la gouvernance climatique internationale est l’adoption d’un instrument juridique contraignant pour les parties à la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques à Paris en décembre prochain, en remplacement du Protocole de Kyoto.
L’atelier est placé sous le double parrainage du ministère en charge de l’Environnement et du vice-Premier ministre en charge de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.


Didier Pascal DOGUE
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