Invité en deuxième heure dimanche 08 septembre 2013 sur l’émission
« Cartes sur table » d’Océan Fm, il a montré que le projet envoyé par le gouvernement
au Parlement ne devrait pas recevoir le soutien des députés.
« Le plus urgent, ce n’est pas la révision de la Constitution », a d’emblée lâché
l’Honorable Léon Basile Ahossi sur Océan Fm hier dimanche 8 septembre. Selon
lui, le « pays ne vit plus, il est à terre » et les défis à relever sont ailleurs. « Personne
n’est contre la révision de la Constitution.
Il faut que les choses se passent dans les normes pour que le peuple y adhère. On ne laissera pas un groupuscule inorganique prendre en otage le pays. Nous n’avons pas à accepter cela », a déclaré l’invité. Le député informera qu’à l’Assemblée nationale, rien n’est encore gagné pour le gouvernement : « Tout le monde n’est pas d’accord, même dans le camp d’en face. Le bon sens triomphera et on rangera cette affaire au placard.
Le moment venu, ce débat sera reporté ». Il faut rebrousser chemin…
Léon Basile Ahossi soulignera par ailleurs que la démarche en cours pour la
révision de la Constitution est irrégulière et qu’il faudra que les initiateurs rebroussent
chemin. « Il faut vulgariser le texte et que le peuple sache le contenu (…) Le gouvernement se trompe.
Les Communes ne sont pas sous l’autorité du Parlement. Le Parlement ne peut
pas saisir les Communes en vue de la vulgarisation. Ce sont les propositions de loi
que le Parlement vulgarise », a-t-il fait observer.
Les communales avant 2014…
L’actualisation de la Liste électorale permanente informatisée (Lépi) a également
été abordée au cours de l’émission « Cartes sur table » ce dimanche. Membre
du Conseil d’orientation et de supervision (Cos) de la Lépi, Léon Basile Ahossi
a fait savoir qu’il « ne saurait rassurer davantage le peuple » sur la question.
Seulement, il a précisé que les listes ayant servi à l’organisation des élections en 2011 seront incessamment affichées pour vérification et correction. « Nous n’avons pas encore l’argent pour démarrer l’opération. Les discussions continuent.
Mais j’ai l’impression que cela va se régler. J’ai l’impression qu’on ira aux élections
(communales, municipales et locales, Ndlr), avant le 1er janvier 2014 », a confié
le député.