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Me Adrien Houngbédji retrouve ses marques
Publié le mardi 10 septembre 2013   |  24 heures au Bénin


Me
© Autre presse par DR
Me Adrien Houngbédji, président du parti le Prd.


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Le Parti du Rénouveau démocratique (Prd) a tenu le week-end dernier son Université de Vacances 2013. Une occasion pour le leader des Tchoco-Tchoco de retrouver ses marques d’opposants qu’on lui connait au début de l’ère du Renouveau Démocratique.

Le Parti du renouveau démocratique (Prd), Me Adrien Houngbédji a surpris plus d’un, le week end dernier. Ses déclarations acerbes contre les tares du Pouvoir en place, en présence des ténors des Fcbe, ont agréablement étonné les Béninois, car beaucoup d’entre eux ne s’y attendaient pas.

La position du Prd contre la révision opportuniste de la Constitution du 11 décembre 1990 a reçu l’assentiment de la majorité des Béninois. Par ses déclarations, Me Houngbédji a démontré à l’instar de la Société civile, de la classe politique nationale et de la grande majorité du peuple que le projet de modification de la loi fondamentale du Bénin est un danger pour la démocratie. « Nous sommes contre un projet de révision qui menace la paix et la cohésion nationale. Nous sommes contre un projet de révision qui déséquilibre la répartition des pouvoirs entre les institutions. Nous sommes contre un projet de révision qui nous divise et nous détourne des vraies priorités et des problèmes réels de nos populations…. », a-t-il déclaré.
De ce fait, le leader du Prd s’est allié aux révisionnistes de plus en plus nombreux contre le projet de révision de la Constitution. Le clergé, l’Union fait la Nation, les syndicats et consorts avaient la même inquiétude. Malgré la réticence des Béninois, le gouvernement fonce tête baissée dans son projet de modification de la loi fondamentale du pays. De ce fait, il crée une certaine psychose.
Le musellement des médias, les violations des libertés publiques et autres mesures d’intimidation sont mises à contribution. « Le Prd ne restera pas passif devant la diversion, la provocation et l’intimidation : si le gouvernement ne nous écoute pas, nous changerons de braquet. Qu’il revisite l’histoire et même les événements contemporains, il arrive un moment où les forces de sécurité lancées aux trousses du peuple, finissent par fraterniser avec le peuple… », a déclaré Me Adrien Houngbédji.
Ainsi, on pourrait affirmer que dans les jours à venir, le Prd se mettra résolument aux côtés du front citoyen et des forces démocratiques pour combattre les atteintes aux acquis de la conférence de février 1990.
En dehors de tout ceci, par ses déclarations contre le caractère régionaliste de la répression contre l’essence de la contrebande, Me Houngbédji rejoint la position de nombreux acteurs sociopolitiques nationaux. « Il est inacceptable que la répression s’abatte avec férocité sur les vendeurs de Kpayo dans certaines régions ; que l’on y casse, que l’on y détruise, que l’on y tue, pendant qu’ailleurs on se montre tolérant… », a-t-il fait savoir.

Débâcle des révisionnistes

Le Prd était visiblement l’un des alliés sûrs des activistes de la révision de la Constitution. Pour preuve, plusieurs membres du gouvernement sans oublier les éléments du Palais de la République étaient à l’université de vacances des ‘’Tchoco-tchoco’’. Avec l’attitude du Prd, c’est dire que l’étau se resserre de plus en plus autour du Chef de l’Etat et de ses supporters. Les chances pour une révision de la loi fondamentale dans les conditions actuelles sont considérablement réduites voire inexistantes. Avec 08 députés, le Prd se rallie à l’Union fait la Nation (11 députés), aux Honorables Candide Azannaï de la mouvance, sans oublier plusieurs autres tapis dans l’ombre. Donc, le gouvernement ne peut plus réunir les ¾ des députés pour atteindre son objectif.
Débat clos.

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