Société
Cotonou : La police en guerre contre l’utilisation abusive des gyrophares
Publié le jeudi 8 octobre 2015 | La Tribune de la Capitale
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La police nationale est en guerre contre les autorités qui circulent en sens interdit avec gyrophare. En effet, c’est une opération lancée dans la matinée d’hier, mercredi 7 octobre dans la capitale économique du Bénin. Qu'il vous souvienne il y a quelques jours, un véhicule officiel circulant en sens interdit a occasionné un accident de circulation à la hauteur du Stade de l'amitié. Cette autorité après avoir commis son forfait, a détalé laissant par terre sa victime. C’est suite à cela que le Directeur Général de la Police Nationale, le Général Louis-Philippe Houndégnon a décidé de mettre en application l'arrêté interministériel du 20 MARS 2006 N°016/MTPT/MISD/MDN/DC/SG/CTTT/DGTT/SER portant réglementation des véhicules automobiles pouvant faire usage de gyrophares en République du Bénin. Très tôt lancée, cette opération a permis de mettre la main sur certaines personnes indélicates. En effet, plusieurs véhicules de ces autorités surpris dans le sens interdit ou sur la piste cyclable ont été saisis par les policiers dans les villes de Abomey-Calavi et de Cotonou. Ces véhiculent sont conduits dans les commissariats centraux pour procédures. C'est dire que la récréation est terminée pour ces autorités à qui il est systématiquement demandé de descendre desdits véhicules pour continuer le chemin du boulot à pied, à moto ou en taxi. À cet effet, des instructions fermes ont été données aux agents de la police nationale d'interpeller tous véhicules avec gyrophares qui violeraient les règles de la circulation dans notre pays. Des contrôles inopinés de vérification de l'occupant des véhicules seront également procédés. Ceci peut aller jusqu'au désarmement du garde du corps de l'autorité si l'agent en faction constate une résistance de la part de ce dernier. En saisissant cette occasion, Louis-Philippe Houndégnon a profité pour appeler les motocyclistes au respect de la piste cyclable et du port obligatoire de casques afin de ne pas tomber sous le coup des textes en vigueur. Vivement que cette lutte contre ces autorités et personnalités indélicates qui abusent de l’utilisation des gyrophares aille jusqu'au bout.
Marc KOSSOU
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