 |
NEWS |
© aCotonou.com par DR
Thomas Boni Yayi et le Cardinal Robert Sarah |
L’homme doit être au cœur de tous les débats qui se feront au sein du cadre intégrateur. Tel est le vœu, des leaders religieux de Klouékanmè, exprimé au cours des travaux préparatoires de la mise en œuvre du cadre, qui ont duré du lundi 5 au mardi 6 octobre, dans l’enceinte de la mairie.
« Il faut travailler à ce que le cadre intégrateur n’apporte pas des solutions qui puissent dégrader l’homme. Il faut que la dignité de l’être humain soit en vue », a souhaité, à l’instar d’autres leaders religieux, le père Serge Dègnissodé, vicaire de la paroisse Notre Dame de l’Espérance de Klouékanmè. Le mardi 06 octobre, dans l’enceinte de la mairie, au terme des deux jours du forum des acteurs de développement de la commune devraient baliser le terrain pour l’installation, les prochains jours, du cadre intégrateur. C’est-à-dire, du creuset qui réunira, élus locaux, administration communale, cadres des services déconcentrés de l’Etat, secteur privé, organisations non gouvernementales, leaders religieux et d’opinion et chefferie traditionnelle, pour réfléchir, par groupe thématique, sur des projets de développement de la commune.
Une chance pour le développement
Selon sa configuration, a ajouté le père Serge Dègnissodé, « le cadre intégrateur permettra une certaine concertation au niveau de tous les acteurs » et au regard de ce schéma, a-t-il commenté, « les potentialités seront fédérées pour parvenir à l’émergence ».
Ainsi, a argumenté Lolo Lokotchè, président de l’Union communale des producteurs de Klouékanmè, « l’insuffisance de personnel à la brigade de gendarmerie, la problématique d’électrification ou la gestion du lotissement pourrait trouver des solutions ».
Choisir ceux qui pensent développement
Un défi, qui peut être relevé, à la seule condition, qu’au moment du choix des membres au sein du bureau directeur du cadre intégrateur, « les uns et les autres fassent l’option des acteurs ayant déjà fait leurs preuves en matière de gestion des projets de développement », a plaidé Maurice N’Sougan, président du Mouvement de solidarité internationale du Bénin (MSIB). De même, il serait souhaitable, a formulé comme vœu, que les membres qui animeront les groupes thématiques soient des personnes véhiculant l’esprit de développement de leur commune.
Ces différents avis ont pu être émis grâce aux travaux préparatoires, conduits en plénière et en groupe par Denise, experte de l’Union européenne et chargée de programme à la Maison de la société civile, sur l’installation du cadre intégrateur.
Une initiative que met conjointement en œuvre la Maison de la société civile et l’Association nationale des communes du Bénin, sur le soutien de l’Union européenne.
Vadim QUIRIN
| Nos réseaux sociaux |
|
Tous les articles d'actualités
