Alors que la rentrée scolaire a débuté officiellement lundi dernier, les enseignants béninois qui s’estiment "maltraités" sont toujours dans l’attente d’une revalorisation de leurs conditions de travail promise par le gouvernement. Même si le risque de débrayages restent important, les syndicats d’enseignants ont choisi de poursuivre les négociations avec l’exécutif et maintiennent la pression pour l’application du statut du personnel enseignant tant attendu.
A Porto-Novo,
L’approche de l’élection présidentielle en février 2016 au Bénin aura poussé à la prudence les enseignants réunis au sein du Front d’actions des trois ordres d’enseignement au Bénin pour la région de l’Ouémé-Plateau, au sud-est du pays. Ils ont choisi ce mercredi au cours d’une Assemblée générale à l’école Urbaine-Centre de Porto-Novo de poursuivre les négociations entamées avec le gouvernement. Au centre des revendications, la signature du statut particulier du personnel enseignant promise par l’exécutif mais qui se fait toujours attendre alors que la rentrée a débuté officiellement lundi dernier.
Risque de récupération politique
« Pour éviter une coïncidence d’un mouvement social avec la campagne électorale » et « qu’un débrayage des enseignants (soient alors) considérés comme un abandon des enseignants pour s’engager de la campagne », la grève voulue par la direction du Front d’actions des trois ordres d’enseignement au Bénin, qui réuni les principales organisations syndicales du secteur, n’aura pas lieu, rapporte Paul Hounkpe, membre de l’organisation. « Nous restons mobilisés », a-t-il toutefois prévenu.
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