Bénin : les confessions religieuses en croisade contre les abus sexuels dans les milieux scolaires

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Publié le vendredi 9 octobre 2015 | Xinhua

© aCotonou.com par CODIAS
Rencontre multi-acteurs pour le renforcement de le renforcement de la protection des élevés contre les abus sexuels au Benin.
Cotonou,le 29 avril 2015. INFOSEC Cotonou. Le Cercle international pour la Promotion de la Création (CIPCRE) a initie un atelier d`echange pour faire connaitre et faire apprecie la charte de bonne pratiques pour la protection des élevés contre les abus sexuels en milieux scolaire.

Des représentants de toutes les confessions religieuses du Bénin, notamment les chrétiens, les musulmans et les cultes endogènes, ont procédé jeudi à Cotonou au lancement de la campagne 2015 de lutte contre les abus sexuels en milieux scolaires.

Axée sur le thème "Tolérance zéro aux abus sexuels et aux violences faites aux enfants", cette campagne qui se déroulera dans les milieux scolaires du pays permettra d’endiguer le phénomène.

"Il ne s’agira pas pour nous de mener une action ponctuelle durant quelques jours et allé croiser les bras, mais de renforcer l’institutionnalisation des conditions cadres de protection des enfants contre les abus sexuels", a souligné, le porte-parole des confessions religieuses du Bénin, Moïse Houssou.

Cette campagne, a-t-il précisé, va se dérouler dans les milieux scolaires par des actions de sensibilisation, notamment par des affiches.

"Des affiches par catégorie d’acteurs, notamment les engagements des enseignants et ceux des élèves et écoliers seront placées ou fixées dans les salles de classes, salles des professeurs et bureaux de l’administration", a-t-il expliqué.

Selon une étude sur les grossesses précoces et grossesses non désirées réalisée en 2014 par le ministère béninois en charge de l’enseignement secondaire, la moyenne des grossesses est de 1,28 pour 182 filles ayant déclaré avoir eu de grossesse au moins une fois. De même, la proportion de grossesses précoces est de 30,3% par rapport aux 201 filles qui ont donné leur âge.

"En considérant la répétition des grossesses, la prévalence a été estimée à 36,2%", révèle l’étude. Fin