Cotonou – Agro-nutritionniste de formation et promoteur de la spiruline ‘’Doubogan’’ au Bénin, M. Roger Adounkpè est l’un des acteurs incontournables de l’organisation des travaux du 05ème colloque panafricain sur la spiruline. Cette assise qui se tient à Cotonou depuis le lundi dernier, a été aussi une occasion pour M. Roger Adounkpè, coordonnateur de la spiruline au Bénin, de faire un tour d’horizon sur les activités menées pour la production, la promotion et la commercialisation de ce complément alimentaire.
Selon M. Roger Adounkpè, les acteurs intervenant dans le secteur de la spiruline ont travaillé essentiellement pour créer le cadre légal à l’exercice de l’activité, dans un premier temps en 2003, où le conseil des ministres a autorisé la production, la promotion et l’utilisation de la spiruline au Bénin. « La direction des pharmaciens également a accepté le produit et l’a enregistré comme complément alimentaire », a –t-il complété.
Après cette étape, la volonté politique du gouvernement a suivi en termes d’accompagnement, en termes d’appui divers qu’à l’exercice de l’activité, a confié M. Roger Adounkpè, avant de préciser qu’en 1998, les acteurs ont commencé la production de la spiruline ‘’Doubogan’’ et ont fait beaucoup de campagne d’information dans tout le Bénin, dans les centres de santé et au niveau de très grands groupes.
Pour lui, beaucoup d’activités de formation communautaire ont été faites, où ils ont formé 156 relais communautaires, à connaitre le produit, à l’utiliser et à promouvoir autour d’eux. Ce qui a fait aujourd’hui que la spiruline ‘’Doubogan’’ est présente dans toutes les pharmacies et également connue dans beaucoup de centres et de beaucoup de personnes l’utilisent .
La force de ce produit, dit-il, c’est essentiellement tout son matériel de protéines soit 70% de protéines, 1500kg de fer par disponible et beaucoup de Bêta-carotènes. C’est un complément alimentaire de premier choix hors classe de toutes catégories confondues. C’est l’un des plus puissants antioxydants, a-t-il précisé.
Aujourd’hui, au-delà de l’aspect nutritionnel, la spiruline règle un certain nombre de pathologies, à savoir le Bêtacarotène. Elle permet également de réduire le taux de sucre de l’organisme. C’est un très bon élément pour lutter contre le diabète et le syndrome métabolique, a confié M. Roger Adounkpè tout en ajoutant que la spiruline prend en compte la prise en charge nutritionnelle des personnes vivant avec le VIH-SIDA.
ABP/RAD/TB