« Nous allons travailler dans la vérité, dans le dialogue et en tenant compte de la réalité ; et si nous conjuguons efforts pour travailler la main dans la main, il n’est pas question que nous ne trouvions pas solution à nos problèmes ». Ainsi s’exprimait le Ministre Martial Sounton du Travail, de la Fonction Publique, de la Réforme Administrative et Institutionnelle, chargé du Dialogue Social devant ses partenaires sociaux que sont les centrales et confédérations syndicales représentées surtout par leurs secrétaires généraux respectifs. Que se soit la CSTB de Paul Issè Iko, la CGTB de Pascal Todjinou, la CSA-Bénin de Dieu Donné Lokossou, la COSI-Bénin de Noël Tchadaré, l’UNSTB de Emmanuel Zounnon, pour ne citer que celles-là, toutes les organisations syndicales ont répondu à l’invitation du chargé du dialogue social. La rencontre qui se tenait dans l’après midi de ce Jeudi 05 septembre 2013 dans la salle de conférence de l’ex-Mrai, était l’occasion pour les deux parties de tenir un langage de vérité. « Si je dois aider le gouvernement à réussir le dialogue social, je ne peux que compter sur vous et pour cela, il nous faut tenir un langage de franchise, d’honnête et de vérité», a clairement signifié le Ministre Sounton. Les responsables syndicaux qui se disent s’inscrire dans la même dynamique se veulent pourtant être très prudents : « Vous devez reconnaitre que nous avons des droits et pour cela, il est interdit d’interdire les grèves ; il est interdit d’interdire les sittings et qu’il est interdit d’interdire les marches » ont spécifié les responsables syndicaux qui ont tout de même apprécié cette démarche du ministre et lui ont suggéré de poursuivre dans cette lancée pour réussir sa mission.