Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aCotonou.com NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

Problématique des violences faites aux femmes et aux filles: La COSI-Bénin s’en préoccupe
Publié le lundi 12 octobre 2015  |  La Nation
Noël
© aCotonou.com par CODIAS
Noël Chadaré,Secrétaire général de la Confédération des organisations syndicales indépendantes (Cosi-Bénin) lors de la Conference de presse des centrales et confédérations syndicales sur l`actualité nationale au Bénin.
Cotonou 12 Août, Bourse du travail. La CGTB, CSA Bénin, COSI Bénin se prononce sur les dossiers de l`OCBN, la révision de la constitution et autres actualités nationales.




La Confédération des Organisations syndicales indépendantes du Bénin (COSI-Bénin) a organisé à l’intention des femmes, un forum national à l’INFOSEC de Cotonou. C’était vendredi 9 octobre dernier autour du thème «La problématique des violences faites aux femmes et aux filles : cas du Bénin». Ensemble, les participantes ont partagé les expériences vécues et difficultés avant d’envisager des perspectives.

Le forum de la COSI-Bénin organisé vendredi 9 octobre dernier autour la problématique des violences faites aux femmes et aux filles s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du plan opérationnel 2015 des femmes de cette confédération. En effet, les femmes et les filles sont de plus en plus victimes de violences sur les lieux de travail, dans les ménages, les centres d’apprentissage, dans les marchés, les établissements scolaires et universitaires en dépit de l’arsenal juridique existant qui protège les droits des femmes. A la cérémonie d’investiture du forum, la présidente de la Commission nationale des Femmes (CONAF), Philomène Ekpo, a souligné que depuis la promulgation de la loi 2011-26 du 09 janvier 2012 portant prévention et répression des violences faites aux femmes au Bénin , sa mise en œuvre est faiblement accompagnée et suivie par les pouvoirs publics et acteurs intervenants dans sa vulgarisation. De même, estime-t-elle, la prise en charge des victimes de violences n’est pas prise en compte et les auteurs de violences ne sont pas punis. C’est pourquoi dans le cadre de ses combats dans ce domaine, la COSI-Bénin a élaboré un plan pluriannuel 2013-2016 au profit des femmes travailleuses dont l’objectif est de contribuer à réduire le taux des cas de violences faites aux femmes et filles pour un meilleur renforcement de l’égalité des sexes au Bénin. De façon spécifique, , le forum du vendredi dernier a permis aux participants professionnels du droit , du corps médical, de la Société civile, d’ONG décideurs et cadres de l’administration, partenaires techniques et financiers de mener un échange interactif sur la définition, la problématique des violences faites aux femmes , l’état des lieux ainsi que la teneur et les modalités d’application de loi 2011-2016 du 09 janvier 2012 sur les violences faites aux femmes.

Le secrétaire général de la COSI-Bénin, Noël Chadaré, a indiqué que la Confédération n’entend plus seulement revendiquer mais aussi entend contribuer aussi au développement du Bénin. Pour lui, la COSI-Bénin entend également travailler avec tous les acteurs de la société intervenant sur les mêmes thématiques : le chômage des jeunes, le respect des droits de l’Homme, la protection de l’environnement. Aussi, Noël Chadaré croit-il que l’organisation du forum du vendredi vise aussi à produire un impact réel sur la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles à travers un meilleur accès à la justice. Et pour relever ce défi, la COSI-Bénin entend aussi prendre une part active à travers la sensibilisation de toutes les couches de la population par la vulgarisation et des actions en faveur d’une meilleure application des instruments juridiques protégeant les femmes et filles contre toutes formes de violence.
Le secrétaire général du ministère en charge de la famille Geneviève Ogoussan a salué l’initiative de la COSI-Bénin en ce sens qu’elle émane d’une organisation syndicale et cadre parfaitement avec leur champ d’action. Il s’agit, selon elle, d’un véritable fléau qui gangrène les familles et les lieux de travail.


Esther TOFFOUN (Stag)
Commentaires