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La présidentielle béninoise de février 2016 à la Une des quotidiens parus ce lundi à Cotonou
Publié le lundi 12 octobre 2015  |  APA
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© Autre presse par DR
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Le silence constaté au sein des partis et alliances politiques à moins de cinq mois de la présidentielle béninoise de février 2016, est largement commenté par les quotidiens parus ce lundi à Cotonou.

« Présidentielle béninoise de février 2016 : L’éternel silence politique ! », s’exclame à sa Une « Fraternité », quotidien indépendant, d’analyse et d’investigation, alors que « L’Evènement Précis », un autre quotidien privé, constate à sa Une : « Remobilisation de la troupe pour l’apaisement politique avant la présidentielle 2016: Boni Yayi lance la réconciliation avec les frustrés du régime ».

Pour la majorité de ces quotidiens, à moins de cinq mois de la présidentielle de février 2016, la sixième de l’ère du renouveau démocratique en marche depuis février 1990, aucune formation et alliance politique n’est en mesure de présenter un candidat à la succession de l’actuel président Boni Yayi, dont le deuxième et dernier mandat constitutionnel prendra fin le 6 avril prochain.

« La présidentielle de 2016 n’a toujours pas réveillé la classe politique », constatent les journaux béninois.

« A environ cinq mois du scrutin, la précampagne prend son envol dans un silence de cathédrale proposé par les maîtres du landerneau. Rien ne filtre des couvents où les acteurs politiques, dans la grande hypocrisie, entretiennent l’énigme », écrit « Fraternité ».

Pour le même quotidien, le silence des acteurs politiques devient insoutenable en cette veille de la présidentielle de février 2016.

« Sous l’éther prospectif, ils tombent dans le non choix et continuent de garder un suspense trop stressant inspiré par l’opportunisme. Mais ils ne peuvent sans répit se confiner dans le refuge du silence », estime « Fraternité », qui pense que l’heure a véritablement sonné pour que les acteurs politiques passent à l’action.

« La présidentielle a déjà tourné au contre-la-montre. Octobre a enclenché un nouveau compte à rebours. Et les traditionnelles questions persistent : Que fera le Parti pour le Renouveau démocratique (PRD) du président de l’Assemblée nationale du Bénin ? Que dira la Renaissance du Bénin (RB) de l’ancien chef d’Etat du Bénin, Nicéphore Soglo ? Que pense l’alliance Forces démocratiques unies (FDU) de l’ancien président du parlement béninois, Mathurin Nago ? Où en sommes-nous avec les projets de candidature unique à Force cauris pour un Bénin émergent (FCBE, mouvance au pouvoir) et à l’Union fait la Nation (UN, opposition) ? », se demande le journal.

A cette inquiétude du journal « Fraternité », « L’Evènement précis » fait remarquer que la famille des mouvements, partis et alliances politiques soutenant le pouvoir du président Boni Yayi, (FCBE) qui, depuis quelques mois, traverse des moments sombres à cause du départ de certains de ses cadres, se verra à nouveau réunie sous l’initiative de son leader Boni Yayi, en vue de désigner le joker qui briguera la magistrature suprême du Bénin en 2016.

« A quelques mois de la fin de son mandat, le chef de l’Etat a jugé utile de réunir tous les membres de la famille politique qui l’a conduit à la tête du pays. Une rencontre qui va lui permettre de recoller les morceaux avec tous les frustrés et déçus non seulement de la mouvance, mais des FCBE, notamment les anciens ministres, les directeurs généraux, les anciens députés, les chefs services, et bien d’autres leaders politiques, en vue de la désignation d’un candidat unique de la mouvance pour la présidentielle de février 2016 », écrit le journal

Mais sous le titre de : « Scénario catastrophique au Bénin : La candidature du jeune et le risque d’implosion », « Le Matinal », un quotidien privé proche de l’opposition au régime du président Boni Yayi, constate que le ciel politique béninois est brumeux.

« A 5 mois des élections présidentielles, tous les partis et alliances de partis n’attendent que deux hommes : Patrice Talon et Boni Yayi. L’attente du premier n’est pas si préoccupante puisqu’au fond, il ne vient pas pour enflammer le pays mais défendre ses opinions pour la bataille électorale qui s’annonce. Ce qui est le plus redouté, c’est la décision que prendra le second, c’est-à-dire Boni Yayi. Ses partisans l’attendent de pied ferme pour qu’il choisisse un dauphin », écrit le journal.

Pour « Le Matinal », le bruit qui court annonce les prémices du choix par le Chef de l’Etat, d’un dauphin qui n’a pas encore l’âge constitutionnel pour entrer dans la course de 2016.

« A admettre que Dieu ne nous épargne pas ce scénario et que le Chef, dans son désir effréné d’avoir un exécutant après 2016, choisisse celui-ci comme dauphin, il est à redouter deux choses. La première, c’est la confirmation de l’ambition du Chef par la haute institution à travers la validation de la candidature. Si ce scénario est admis, le second danger qui sera immédiat, c’est la réaction de la rue et des forces de l’opposition », analyse le journal.

« Nul ne sera candidat s’il n’a 40 ans. Si la Cour constitutionnel arrive à confirmer la candidature de quelqu’un qui n’a pas 40 ans, ce ne sera plus un problème juridique, ce sera un problème politique qui sera réglé politiquement, par la rue », déclare le député de l’opposition, Joseph Djogbénou, dans les colonnes du journal.
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