Les élèves du collège d’enseignement général de Kessounou, un village situé dans la commune de Dangbo souffrent le martyr. Malgré toute leur détermination, nombreux sont les apprenants de ce collège qui ne parviennent pas encore a suivre les cours depuis le début de cette année scolaire. Ce n’est pas le manque d’enseignant qui en est la cause, mais plutôt un phénomène naturel qui les en empêche de suivre les cours. En effet, le chemin menant dans leur collège est pris d’assaut depuis quelques jours par les eaux. Et cette situation rend le trajet presque impraticable aux apprenants qui doivent nécessairement emprunter ce seul tronçon pour accéder au collège.
Les nombreuses démarches entreprises par les usagers afin de ménager le tronçon se heurtent à la furie de l’eau qui a certainement quitté son lit. Lundi dernier, seulement les élèves de ce collège avec l’aide de leurs professeurs, ont passé toute la journée pour bâtir un ponceau (petit pont) afin de l’emprunter pour accéder audit collège, mais il aura fallu quelques courants d’eaux, pour que l’oeuvre des "élèves architectes" ne montre ses limites. Ledit pont de fortune érigé en briques par les élèves est actuellement sur le point de voler en éclat sous les assauts répétés de l’eau.
Impuissants face à cette situation, les élèves de ce CEG appellent au secours. Ils appellent toutes les bonnes volontés à leur venir en aide pour qu’une solution durable soit trouvée afin qu’ils bénéficient pleinement de leur droit à l’instruction.
Les autorités à divers niveaux interpellées
C’est le lieu d’inviter le ministre de l’enseignement secondaire, les honorables députés à l’Assemblée nationale de cette localité, les opérateurs économiques et autres présidentiables à voler au secours de ces enfants qui ne réclament que leur droit à l’éducation. Il ne faudrait pas attendre que le pis se produise pour rédiger les beaux discours funèbres à lire. Le gouvernement de Boni Yayi peut aussi prendre le problème à bras le corps et impliquer le génie militaire dans la résolution du problème de ce pont.
Amir NABIL