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Prestation de serment des nouveaux députés à la Haute cour de justice : Boni Yayi plaide pour un allègement des procédures de comparution devant l’institution
Publié le mercredi 14 octobre 2015  |  La Presse du Jour
Sommet
© AFP
Sommet extraordinaire de la CEDEAO à Dakar
Dakar, le 12 septembre 2015. Un Sommet extraordinaire de Communauté Économique des États de l`Afrique de l`Ouest s`est tenu Dakar. Huit chefs d`État étaient du rendez-vous pour parler de la sécurité. Photo: Le president du Benin, SEM Boni Yayi.




La Haute cour de justice (Hcj) a procédé au renouvellement partiel de son effectif ce mardi 13 octobre au palais de la République, sous l’égide du Chef de l’Etat. Boni Yayi a saisi l’occasion pour rappeler l’urgence d’alléger les procédures de traduction devant cette institution majeure du dispositif de lutte contre l’impunité dans notre pays.


La Haute cour de justice s’adjuge les services de nouveaux membres. Les députés, nouvellement désignés par l’Assemblée nationale pour y siéger au titre de la présente mandature ont prêté serment ce mardi devant le Chef de l’Etat, entouré du gratin politique et institutionnel de la République. Composée de treize membres, la Hcj a pour mission constitutionnelle de connaître des dossiers impliquant le Président de la République et les membres de l’exécutif et leurs complices éventuels pour des faits qualifiés de haute trahison dans l’exercice de leurs fonctions. Au titre de la nouvelle mandature de l’assemblée nationale, six députés font leur entrée au sein de l’institution, pour poursuivre l’œuvre entamée par leurs prédécesseurs. Il s’agit des honorables Edmond Zinsou, Candide Azannaï, Sacca Lafia, Benoit Dègla, Adam Bagoudou et Valentin Djènontin, qui, conformément aux textes en vigueur, ont juré de remplir fidèlement leurs missions tout au long de leur mandat.


En recevant leur serment, le Chef de l’Etat ne s’est pas privé de faire ses observations sur le fonctionnement de l’institution. Pour Boni Yayi, la complexité des procédures de traduction devant la Haute de cour de justice est le premier facteur qui plombe son efficacité. Boni Yayi saisit occasion pour en appeler à des réflexions susceptibles d’induire l’allègement desdites procédures, gage d’un meilleur fonctionnement. « Cette procédure complexe et tributaire en bonne partie du bon vouloir des députés donne à penser que l’accomplissement de la mission de la haute cour de justice est une gageure une gageure », déplore le Chef de l’Etat. « Seuls les amendements aux textes existants permettront d’alléger la procédure et d’obtenir un bon fonctionnement de l’institution », plaide le Chef de l’Etat qui a rappelé au passage les efforts du gouvernement dans ce sens. « L’heure est venue pour introduire cette reforme dans notre dispositif de lutte contre l’impunité », conclut le Chef de l’Etat.


Bruno Ola OTEGBEYE (Cell.Com/PR)
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