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Rentrée scolaire 2015-2016 : Les enseignants vacataires victimes des autorités administratives
Publié le mercredi 14 octobre 2015  |  La Tribune de la Capitale
Ecoliers
© aCotonou.com par Matin Libre
Ecoliers beninois




Après trois mois de vacances, les enseignants, qu’ils soient de la maternelle, du primaire ou du secondaire, ont repris le chemin des classes depuis le lundi 5 octobre dernier. La rentrée scolaire est donc effective dans nos écoles, lycées et collèges.
Cependant le constat qu’on peut faire sur le terrain, c’est que en réalité, c’est surtout les enseignants vacataires, comme à chaque rentrée des classes qui sont les plus présents au poste, les reversés et les permanents attendant généralement les mots d’ordre des différents syndicats auxquels ils sont affiliés pour savoir la conduite à tenir.
Cette année aussi, la plupart des professeurs vacataires sont déjà à l’œuvre pendant que les permanents dans leur grande majorité continuent de se reposer. Et pourtant, les professeurs vacataires qui sont au front dès le jour des reprises des cours ne sont pas toujours traités comme il se doit. Souvent même, ils sont l’objet de railleries et de mauvais traitements de la part de certaines autorités administratives, alors que très souvent, c’est eux qui, part leur assiduité sauvent l’année lorsque les permanents et reversés entrent dans les mouvements de débrayages pour des raisons de revendications légitimes.
Souvent aussi, les enseignants vacataires font l’objet d’abus lors du renouvellement de leur contrat
de travail ; ils sont à la merci de censeurs et directeurs d’établissements véreux qui profitent de leur misère pour leur soutirer des pots-de-vin avant de les recruter. Et ce faisant, les anciens vacataires qui ne leur font pas de geste voient parfois leur contrat arbitrairement et unilatéralement rompu sans autre forme de procès. Le minimum, c’est qu’on puisse motiver la raison de rupture du contrat avec un enseignant puis que de toutes les façons, ce contrat peut être interrompu pour diverses
raisons.
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