Il est procédé à la signature de la convention de partenariat entre le Projet de services décentralisés conduits par les communautés (Psdcc) et le Centre de formation pour l’administration locale (Cefal), hier 13 octobre 2015 au ministère de la décentralisation, de la gouvernance locale, de l’administration et de l’aménagement territorial. Cette convention permettra au projet d’assurer aux entités locales la démocratie à la base et le développement.
Le Projet de services décentralisés conduits par les communautés vise l’objectif de faire des collectivités locales, des structures capables d’assurer la démocratie à la base et le développement local.
Pour atteindre ce but, il urge de renforcer les compétences des élus et du personnel communal, membre des organes de passation et de contrôle des marchés publics communaux pour mieux garantir le respect et la transparence des procédures y afférentes. En effet, dans la perspective de profiter de la complémentarité entre le Cefal et l’Autorité de régulation des marchés publics (Armp), il a été convenu la signature de cette convention. « C’est un partenariat que nous espérons fructueux entre la Banque mondiale et nos communes », confie le Directeur général de Cefal, Apollinaire Noumavo. En outre, l’évaluation réalisée en 2013 dans les communes du Bénin, appuyée financièrement par la Banque mondiale, a révélé d’énormes besoins de formation. Pour le Secrétaire général du ministère de la décentralisation, Jean-Claude Codjia représentant le ministre, l’un des facteurs déterminants de réussite et de pérennisation de la décentralisation dans notre pays est le renforcement des capacités des acteurs des collectivités locales. Pour ce fait, le Centre de formation pour l’administration locale (Cefal), créé par le décret n° 2011-886 du 30 décembre 2011, a la charge d’assurer la formation professionnelle initiale et continue des agents de catégorie B et C des collectivités territoriales ; de coordonner toutes les actions de formation continue initiées ou exécutées au profit des agents territoriaux par les autres organismes de formation, d’en assurer le contrôle de la qualité et d’organiser au profit des élus locaux des séminaires de formation et d’information. A en croire la Représentante de l’Autorité de régulation des marchés publics, Oladé Sylvie Rosine Domté, l’Armp s’engage farouchement à jouer sa partition afin que les objectifs visés soient atteints. Il faut noter que l’Armp a pour mission de former l’ensemble des acteurs de la commande publique et de développer le cadre professionnel. Pour mieux atteindre cette mission, l’Armp s’évertuera à assurer la qualité des formateurs tout en leur prenant une part active à la sélection, participer aux ateliers de validation des modules de formation élaborés par les consultants formateurs et celle de la qualité des formations. Cet organe participera également aux activités de supervision des sessions de formation en veillant au strict respect de la règlementation lors des déroulements des modules et aidera le Psdcc à réglementer les délais de fonction des membres des organes de passation et de contrôle des marchés publics communaux. M. Jean-Claude Codjia exhorte les différentes structures impliquées à faire preuve de professionnalisme et de rigueur. Rappelons que le coût global assuré par la Banque mondiale dans l’exécution de ce programme s’élève à 116.535.109 f Cfa.
Joseph-Martin Hounkpè (Stg)