Le samedi 07 septembre 2013, l’ancien Premier ministre de Boni Yayi était à la cathédrale Notre Dame de Porto-Novo dans le cadre de la célébration des 60 ans de mariage du couple Albert et Isabelle Tévoédjrè. Une occasion pour les invités de découvrir l’homme et de pouvoir échanger avec lui.
Pascal Irénée Koupaki, la nouvelle attraction de la classe politique nationale. Samedi dernier, la chose était perceptible. Comme première sortie après son départ du gouvernement, celle du week-end dernier a été une réussite. L’homme, très calme, ayant répondu à l’invitation du Médiateur de la République a, semble-t-il, évité les confrères mobilisés et prêts à lui arracher quelques mots sur divers sujets tels que les raisons de son départ du gouvernement, la révision de la Constitution, la présidentielle de 2016, ses ambitions futures. Chaque fois que les hommes des médias ont essayé de le coincer, il a réussi à leur échapper, se contentant de son sourire. Le comble, à la sortie de l’église, les nombreux curieux qui ont effectué le déplacement n’ont cessé d’ovationner l’homme qui, pendant sept ans, a travaillé aux côtés de Boni Yayi pour relancer l’économie nationale. Samedi dernier, ce qui s’est passé à Porto-Novo et l’attention qu’a suscitée l’homme laissent clairement croire qu’aussi bien au sein de la classe politique que dans le bas peuple, on commence sérieusement à voir en lui l’homme de la situation après Yayi. Une candidature qui, si elle venait à se concrétiser, ne devrait surprendre personne. Au sein de la classe politique, ils sont nombreux à voir en lui un vrai acteur de développement. Et quand ça commence cela, c’est toujours de grandes ambitions qui s’annoncent. Seulement, il y a aussi le revers de la médaille. Sur un terrain politique, les coups ne manquent pas. Comme celui du genre de la rumeur qui a couru et qui a fait état de ce qu’il y aurait eu une altercation entre le Chef de l’Etat et lui. Alors, Koupaki doit s’armer de courage.