Le cadre de concertation des présidents des institutions de la République conduit par Théodore Holo, président de la Cour constitutionnelle, s’est rendu vendredi 16 octobre dernier, au domicile du feu général Mathieu Kérékou, à Cotonou. C’était pour présenter à la famille de l’ex-chef d’Etat béninois, leurs condoléances les plus attristées.
Théodore Holo, président de la Cour constitutionnelle accompagné de Adam Boni Tessi, président de la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC), de Marceline Gbêha Afoudah, présidente de la Haute cour de Justice, de Augustin Tabé Gbian, président du Conseil économique et social (CES) se sont rendus au domicile du général Mathieu Kérékou, vendredi dernier, pour présenter aux membres de la famille leurs condoléances. A cette occasion, les membres du cadre de concertation des institutions de la République se sont d’abord recueillis devant la photo du général Mathieu Kérékou. Ils ont ensuite à tour de rôle, signé le livre de condoléances ouvert pour la circonstance.
Pour Augustin Tabé Gbian, porte-parole des présidents des institutions, la mort du président Mathieu Kérékou est une grande perte non seulement pour le Bénin mais aussi pour l’Afrique. Selon lui, le général est un grand panafricaniste et sa mémoire mérite d’être saluée au regard de ses nombreuses actions en vue de consolider la paix.
Augustin Tabé Gbian a aussi souligné qu’avec le départ dans l’au-delà du président Mathieu Kérékou, l’humanité toute entière a perdu un immense baobab depuis l’annonce de son décès le 14 octobre dernier. L’ex-président, a-t-il indiqué, est l’incarnation de l’unité nationale. Il est également un vrai patriote qui avait pour objectif principal de voir ses compatriotes épanouis.
Pour le président du CES, le général Mathieu Kérékou a été et demeure un modèle de paix et de cohésion sociale. Il a, pour finir, noté que durant ses différents mandats, Mathieu Kérékou a réuni toutes les communautés afin que celles-ci construisent leur pays. Grâce à lui, il existe une sincère solidarité fraternelle, dit-il.
Par Géraud LankpoEdja (Stag)