Le ministre de la communication et des nouvelles technologies était dans l'après midi du mardi 10 septembre 2013 au cabinet du président de la cour suprême à Porto-Novo. Objectif, échanger avec le président de la plus haute juridiction sur le sujet de l'avancement du projet de loi portant code de l'information et de la communication.
Au lendemain de sa prise de service, Komi Koutché ministre de la communication et des nouvelles technologies a entrepris une tournée de prise de contact avec les structures sous tutelle. A sa rencontre avec les instances faîtières de la presse, l'une des préoccupations était le vote du code de l'information et de la communication. Le ministre a promis prendre les mesures qui s'imposent pour que ce texte de loi soit une réalité. Pour joindre l'acte à la parole, le ministre Komi Kouché accompagné des responsables des associations des professionnels des médias, était hier au cabinet du président de la cour suprême pour l'étude de ce code qui se trouve sur sa table.
Dans sa déclaration, Ousmane Batoko a expliqué que la lenteur qu'a connue l'étude de ce dossier qui se trouve sur sa table est liée à plusieurs facteurs. Pour lui un premier projet de loi était arrivé et était intitulé " projet de loi portant l'information ", les membres de la cour devaient entamer l'examen de ce projet, quand un autre projet similaire est envoyé à l'institution. Embarrassés, les membres de la cour ont cherché à comprendre lequel des deux projets devait être examiné ? Ensuite, le gouvernement a, par une correspondance, demandé de surseoir à l'examen du projet, sous prétexte que les acteurs de la presse ne sont pas associés à l'élaboration du projet de loi. Il a fallu attendre mars 2012 pour que la dernière version soit déposée sur la table de la cour suprême. Compte tenu du volume du dossier, les membres de la cour ont passé plusieurs jours pour son examen. Le document se trouve actuellement à la relecture, et sera signé et renvoyé au gouvernement d'ici la fin de cette semaine. Cette information a réjoui le ministre Komi Kouché qui a salué la promptitude et la disponibilité du président de la cour suprême pour son œuvre pour une presse crédible au Bénin. Au nom des professionnels des médias, Malik Gomina (président du conseil national du patronat de la presse et de l'Audiovisuel) a dit que le souci actuel des professionnels des médias est l'adoption de ce code. Il a souhaité que le président de la cour suprême joue de son poids pour que ce code soit vite transmis au parlement pour son adoption.
Cosme Kèkè