Le Bénin est remis à sa juste place sommes-nous tentés de dire. A vrai dire, notre cher pays ne se porte pas aussi bien que tentent de le faire croire le pouvoir en place. En effet, le Conseil de Direction du réseau des solutions pour le développement durable des Nations Unies a publié, sous l’initiative du Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, le 2ème rapport sur l’indice du bonheur.
Ce rapport a pris en compte les 156 pays membres des Nations Unies. Le Bénin y occupe la 155ème place. Autrement, les Béninois sont moins heureux que les habitants de 154 autres pays membres des Nations Unies. Ce rapport insiste sur le fait que le bien-être doit être une composante majeure de comment le monde mesure son développement économique et social. Ainsi, le Réseau des solutions pour le développement durable des Nations Unies a été créé en 2012 afin de «mobiliser les connaissances scientifiques et technologiques mondiales autour des enjeux du développement durable post-2015».
Alors, ce Réseau « a lancé de vastes consultations à travers le monde, menées par son Conseil de Direction et un réseau plus large de groupes thématiques, sur les questions clés de développement durable ». Ce Conseil de Direction est « doté d’une expertise scientifique et opérationnelle couvrant le large éventail de défis dans le domaine du développement durable, a étudié ce qui pourrait être un projet de programme mondial, intégré, concis, scientifique et orienté vers l’action », peut-on lire du rapport du Programme d’actions pour le développement durable. Selon le Professeur Jeffrey D.
Sachs, Directeur du Conseil de Direction du réseau des solutions pour le développement durable des Nations Unies, Conseiller spécial du Secrétaire général des Nations Unies, il y a de plus en plus une demande mondiale qui veut que les politiques de développement soient plus proches des préoccupations des populations et caractérisent leur bien-être. Ce rapport est publié à quelques jours de la tenue de l’Assemblée générale des Nations Unies. Le sujet va certainement préoccuper les hommes d’Etat qui y participeront.