Une réflexion de l’Ambassadeur Candide Ahouansou
Si c’était vrai que la raison était la chose la mieux partagée au monde, il n’y aurait pas de raison que le prochain Président de la République n’ait pas pour prénoms et nom Irénée Pascal Koupaki. Mais, c’est parce qu’en fait, il n’en est pas toujours ainsi en politique, que nous nous évertuons, jusqu’alors, à mettre en exergue les aptitudes de l’homme, ses qualités tant morales, techniques que politiques à gérer ce pays en toute expérience effective, en toute connaissance de cause et en toute quiétude ; visant, cela faisant, à convaincre définitivement les concitoyens, et à emporter leur adhésionraisonnée à sa cause.
Cependant, nul d’entre les humains, un chef d’Etat en l’occurrence, ne peut se targuer de combler les attentes de tous, en tous genres. C’est pourquoi, fidèle à la méthode Nouvelle Conscience,examinant l’endroit et l’envers de toute situation, nous entreprenons aujourd’hui, de nous mettre de l’autre côté du rideau et de considérer ce qui pourrait ne pas plaire en la personne du potentiel candidat qu’est Koupaki, tant du point de vue de sa personnalité, de ses compétences,que de son parcours politique. Nous apporterons les éclaircissements qui conviendront.
L’homme parait distant ; et l’on ne peut préjuger de ses aptitudes à galvaniser les foules.
C’est ce que disent d’aucuns, et je réponds à leur préoccupation en rappelant que, tous, nous venons au monde avec un tempérament déterminé ;il peut êtreréservé comme il peut être expansif. De cela, c’est la nature qui en décide et l’éducation parentale n’a pas prise sur cette donnée.L’éducation peut, par contre, affermirle caractère qui en dérive. Et le caractère, c’est l’ensemble des dispositions affectives constantes selon lesquelles un sujet réagit à son milieu et qui, en définitive, constituent sa personnalité. L’intelligence consiste à assumer pleinement son tempérament et à cultiver son caractère ; tandis que l’essentiel en politique, c’est d’avoir du caractère et d’en faire preuve.Cela signifie savoir ce que l’on veutetagir tant avec détermination quefermeté ; qualités nécessaires à l’exercice de la lourde charge présidentielle. Lorsque l’on a un tempérament réservéqui, de manière discursive,s’avère discret l’on parait, naturellement, distant par la force des choses; cela me semble conséquent.
Ceux qui mettent l’emphase sur son tempérament craignent qu’une fois au pouvoir, Koupaki ne sache pas galvaniser les foules. Mais est-ce là le rôle d’un Chef d’Etat qui a une bonne perception de sa mission ? Galvaniser signifie électriser, enthousiasmer ; et l’on sait que les politiciens professionnels n’ont pas besoin d’être bien sincères envers elles, avant de galvaniser les foules. L’objectif d’un chef d’Etat, ce n’est pas d’enthousiasmer le peuple, mais de le servir, de poser des actes tels qu’il s’en enthousiasme, conséquemment, lui-même. L’enthousiasme honnête et sain émane, alors, du peuple ; il devient, ainsi, une reconnaissance de bienfaits, une récompense, une conséquence ; il n’est pas suscité, il découle des actions du Gouvernement ; et Koupaki, tel qu’il se présente, s’inscrira, certainement, dans cette dynamique, une fois au sommet de l’Etat. Il saura communiquer avec le peuple à sa manière avec ses atouts, ses objectifset sa personnalité. Chaque chef d’Etat a sa manière, son style de communication, à nul autre pareil qui, à n’en pas douter, dérive de son tempérament. Il en a toujours été ainsi depuis notre accession à la souveraineté nationale, hormis les militaires qui, eux, sont des professionnels de l’autorité. On ne saurait standardiser le style de communication des chefs d’Etat. Ce serait tuer leur personnalité et partant, porter ombrage à leurs initiatives. Le tout et l’essentiel, n’est-ce pas de, toujours, chercher à rassembler le peuple en minorant ses différends et en contrariant, le cas échéant, les forces centrifuges qui, au demeurant, ne sont jamais bien loin ? Et cela Koupaki a montré, en maintes occasions, qu’il sait le faire ; discrètement certes, mais efficacement.
A dire vrai, ce qui colle à la peau de PIK et qui le fait paraitre distant, c’estplutôt la qualité de technocrate sec, pur et dur, dont on l’affuble.
Koupaki l’archétype du technocrate
Technocrate signifie haut fonctionnaire spécialisé dans la gestion,qui fait prévaloir les données techniques sur les facteurs humains.Ce que craignent d’aucuns par anticipation, chez PIK, c’est qu’il se révèle, une fois au pouvoir,comme un homme des dossiers uniquement, cherchant à trouver des solutions techniques aux problèmes qu’il rencontrera sans plus se préoccuper, outre mesure, de leur aspect politique.Il serait alors l’archétype de l’intellectuel sans racine dans la société et déconnecté des réalités qu’il prétendra gérer.
De toute évidence, Koupaki ne répond pas à cette image. Certes, il restera l’homme des dossiers puisqu’il faudra les étudier et les traiter intelligemment, mais il sera de question que les solutions qu’il leur trouvera n’aient pas un impact sociétal positif etdécisif sur le peuple, dans son ensemble. A preuve, que d’idées de développement, pourtant techniquement attrayantes, n’a-t-il pas écarté dans le cadre de l’élaboration de son programme de société, du seul fait qu’elles pourraient affecter,négativement, une tranche de la population !Mieux, s’il ne cherchait pas à communier avec le peuple et à s’y enraciner ; connaitre ses problèmes réels, en avoir une nouvelle conscience et une nouvelle approche, pour une solution nouvelle, le cas échéant,que diantre, irait-ilarpenter toutes les communes sans en laisser aucune, sous la bannière de la Nouvelle Conscience ; et cela, bien avant même cette période pré-électorale où se bousculent les candidats potentiels à la Magistrature suprême !De par son expérience soutenue de la gestion des affaires publiques, PIK sait parfaitement, d’ores et déjà, ce qu’il fera quand il sera à la Marina ; il n’y entrera pas en tant que débutant, cherchant à s’informer et à comprendre, d’abord, les dossiers qu’on lui soumettra ;il ne lui reviendra, en fait, qu’à les peaufiner.Je ne pense pas être sectaire en affirmant que nul d’entre les potentiels candidats, actuellement connus, ne saurait se prévaloird’un tel avantage. L’expérience qu’a Pascal Irénée Koupakide la gestion des affaires d’Etat n’est pas que sectorielle, elle est immense et l’on ne peut la décliner dans le cadre de cette analyse. Nous retiendrons seulement qu’il a tenu les rênes des Finances et qu’il les a assainies ; qu’il a tenu celles des secteurs clés que sont l’Economie et le Développement. Nous retiendrons, également, que faisant office de Premier ministre, il avait une vue d’ensemble sur les politiques des autres ministères.Et nous faisons volontairement abstraction de ses expériences à l’échelle internationale.
La rigueur de Koupaki dans la gestion des affaires d’Etatfinira par tuer les affaires
Certains craignent cette éventualité. Mais, qu’est donc cette rigueur pour que l’on s’en méfie ainsi ; qui donc la redoute et pourquoi ?Du point de vue moral, rigueur est dureté et sévérité, mais du point de vue politique,elle signifie rectitude, c’est-à-dire ce qui est conforme à la raison, au droit et au devoir. Mais alors,pourquoi craint-ontant son avènement ? Est-ce concevable de diriger, de manière efficiente, tout un pays sans la rigueur ; en d’autres termes,sans appliquer, scrupuleusement, les textes qui le régissent ; sans respecter les procédures établies, sans justice ni équité ; comment donc, si ce n’estfinir par laisser s’installer et cautionner le désordre et la gabegie préjudiciablesà tous, que rejette, sans appel, la Nouvelle Conscience de Koupaki? La rigueur implique lafermeté et la fermeté rimeavec la détermination. Savoir où l’on va, savoir mettre un pied devant l’autre à bon escient, ne se décider qu’après mure réflexion. Et cela Koupakisait le faire ; c’est le genre d’homme qui se fait fort de son caractère ; et ce n’est pas pour rien qu’il avait été surnommé, le temps jadis, ‘’Monsieur rigueur’’.
En réalité ceux qui redoutent sa rigueur, ce sont ceux-là qui rechignent à rester dans la sphère de ce que prescrit la loi ; ceux-là qui ont pour exercice favori dela contourner allègrement et sans gêne aucune. Ceux qui savent qu’ils ne peuvent gagner des marchés si ce n’est qu’à travers des irrégularités ; ceux qui mettent la main dans les caisses de l’Etat pour leur propre compte ou le compte de tiers, impunément. Nouvelle Conscience ne pourra sepermettre de laisser telle dérive se poursuivre au détriment du bien-être de l’ensemble de la population. La lutte contre la corruption sera son dada. Qu’il soit bien entendu, cependant, que la rigueur qu’instaurera MonsieurKoupaki n’handicapera en rien les affaires, contrairement à ce que semblentcraindre certains acteurs économiques. Bien au contraire, elle visera, entre autres, à les protéger et à les mettre à l’abri de tout arbitraire. La coopération que se prépare à entretenirPascal IrénéeKoupaki avec les opérateurs économiques s’annonce tout à fait exemplaire, conscient qu’il est du fait que ce sont eux la clé de voûte de l’économie et que sans eux le développement durable ne restera que vain dessein.
Tels sont les trois griefs fondamentaux que d’aucuns font à la personnalité de Pascal Koupaki et les ripostes que j’estime leur convenir. La distance, la technocratie et la rigueur. Trois caractères qui sont, en fait, des qualités pour un Chef d’Etat. Le leader national qu’il sera, s’affranchira du quotidien et gardera la hauteur nécessaire pour n’intervenir qu’à bon escient et en dernier recours. Pour un chef d’Etat conscient de la défense des intérêts de son peuple à qui il est redevable de son élection, la technocratie est un outil de travail, quidevrait,du reste, être débarrassée de la connotation négative qui la frappe. La rigueur en est la méthode, la seule qui vaille pour le salut de notre pays.Il demeure, néanmoins, qu’outre les griefs à sa personnalité, ses détracteurs lui en décochent d’autres à caractère politique, que nous nous devons d’examiner.
Koupaki est resté trop longtemps dans le Gouvernement
C’est ce que disent les politiciens. J’avoue qu’après m’être efforcé de me faire à cet argument, j’ai fini par comprendreque ceux qui le tiennent reprochent, en fait, à Koupaki de ne pas s’être démarqué du chef de l’Etat alors que le régime, selon leur appréciation des choses, commençait à perdre de la vitesse et qu’il était temps qu’il quitte la barque. Quitter labarque,quand bien même elle serait en train de chavirer, c’aurait été, me semble-t-il, un acte de couardise et de parfait égoïsme qui ne ressemble pas à Koupaki. Quitter une équipe gouvernementale dont on est, politiquement, solidaire parce que le régime s’affaisse, et risquer, de par ce fait, de provoquer une crise politique en tirant son épingle du jeu, n’est pas acte particulièrement valeureux ; et cela ne ressemble guère à l’homme que je soutiens. Mais il est vrai que lorsqu’était arrivé le moment où les différends s’étaientexacerbés et devenus inconciliables, il s’imposait, alors, que les protagonistes-leChef de l’Etat et son Premier Ministre- se séparent à bon escient ;et c’est ce qu’ils ont fini par faire,en hommes responsables.Mais, autant soit dit en passantque pour faire digression justifiée, il ne me parait pas honnête de charger le régime Yayide tous les maux de la terre ; car, tout bien pesé, c’est certainement lui, qui depuis notre accession à la souveraineté nationale, a introduit le plus de réformes dans l’économie de notre pays quand bien même des scandales financiers aurontporté ombrage à ses œuvres. A tout Seigneur tout honneur donc !
Peut-être que ceux-là qui voulaient que Koupakiquitte prématurément le navire qu’ils estimaient en perdition, cherchaient-ils, dans l’opposition qu’ils étaient,une occasion de déstabiliser le régime, un bouc émissaire en quelque sorte ; tandis qu’en revanche, d’autres cherchaient, avec le même argument,à le préserver et à le mettre en réserve de la République, pourrais-je dire, confirmant, de ce fait et déjà, sa valeur politique intrinsèque. Une chose parait donc certaine : quel que soit le cas de figure, il dénote l’importance que tous, les uns comme les autres, accordaient déjà à PIK en tant qu’homme d’Etat, en puissance.Toujours est-il que sa participation au gouvernement, le temps qu’il aura duré, n’aura fait que l’aguerrir dans la gestion des affaires publiques et la maîtrise des problèmes politiques, toutes choses qu’il saura restituer à la société quand il sera au sommet de l’Etat. Et nous savons que l’expérience n’a pas de prix.ni rien d’égal.
Koupaki est comptable du régime Yayi Boni
C’est l’idée que propagent, également, certains politiciens se faisant forts, précisément, du temps que Koupaki est resté aux côtés du Président de la République. Etre comptable de quelquechose signifie en être moralement responsable devant quelqu’un. Lorsque l’on est membre d’un gouvernement et que, de manière discursive, l’on en est solidaire, l’on est moralement et solidairement responsable de sa gestion des affaires. Et, dans notre système, il n’y a pas un ministre plus qu’un autre, qui assume particulièrement cette responsabilité morale collective. Que Koupaki ait été nommé Premier Ministre ne lui a conféré, légalement, aucune responsabilité particulière si tant est qu’il n’était pas chef du gouvernement. Et il demeure que la responsabilité juridique, la seule qui vaille en l’occurrence, devant la Nation,revient au Chef de l’Etat qui, aux termes de la Constitution cumule,toutensemble, les fonctions de Chef d’Etat et de Gouvernement dans un régime fortement présidentiel décidé par la Conférence des Forces Vives de la Nation. En tout état de cause, il est de mon sentiment que ce débat est clos à la suite de la magistrale intervention télévisée de l’ex Premier Ministre sur le sujet. Toutefois, s’il s’avérait ne pas l’être encore, celui-ci saura y faire face à l’occasion.
Koupaki n’a pas de parti politique
Nous avons déjà tellement dit le mal que nous avons pu de cet argument que nous craignons d’ennuyer le lecteur. Toutefois la répétition étant pédagogique, nous synthétisons, en quelques phrases, notre argumentation. Aucun texte n’oblige ni à être leader d’un parti politique ni, même, à en être simple membre, comme condition à la candidature à la Magistrature suprême ; aucun texte n’oblige, non plus, qu’une candidature soit portée par un parti politique. Les politiciens devraient laisser les citoyens comprendre, une fois pour toutes, qu’une élection présidentielle est affaire nationale ; qu’elle n’est pas une élection de proximité et que, discursivement, elle n’est pas, nécessairement, affaire partisane ; que le candidat à la présidence de République n’a vraiment pas besoin d’être porté par un parti politique. L’histoire politique de notre pays, notamment celle des élections,démontre éloquemment le bien-fondé de mes propos.
Au demeurant, je rappelle, à toutes fins utiles, que Koupaki, ayant pris conscience du fait que sa compétence technique gagnerait à se faire épauler par une formation politique, a été leader d’un parti , dénommé l’Union pour le Développement du Bénin, qu’il a dû délaisser pour se consacrer à la propagation de sa philosophie politique, la Nouvelle Conscience qui, elle, dépasse le cadre partisan ; aussia-t-il, sans conteste, l’expérience politique adéquate pour diriger ce pays. Et, à ceux qui seraient tentés de m’opposer que son expérience n’a pas été de longue durée, à l’instar de celle des politiciens professionnels, c’est-à-dire vivant de la seule politique, je rétorquerais,sans sourciller, que la politique bien comprise, c’est d’abord la gestion des affaires publiques. Et, en cela, le savoir ainsi que le savoir-faire n’ont nullement fait défaut àKoupaki. Avoir été à la politique, c’était, pour lui,raison que sa compétence technique ne s’isole pas du peuple au risque de s’en voir isolé.Et l’on comprend aisément que, dès lors qu’il a rompu les amarres avec le Gouvernement, Koupaki n’ait plus eu besoin de parti politique ; la logique me parait limpide. Elle paraitra tout aussi limpide lorsque, une fois au sommet de l’Etat, PIK décidera de créer son parti pour épauler sa politique en dépit de l’inflation des partis politiques existante qu’il stigmatise, laissant entendre qu’une réforme devrait intervenir pour réduire leur nombre.
Je viens de mettre à nu et sans complaisance l’ensemble des récriminations faites à l’encontre de Pascal Irénée Koupaki, candidat présumé à la Magistrature suprême. Je me suis obligé à apporter les réponses qui, à mon sens, conviennent ; et,si cela n’a pu se faire sans prendre parti, du moins l’ai-je fait objectivement et sans sectarisme. Peut-être n’ai-je pas tenu compte de tous les griefscontre Monsieur Koupaki, mais j’estime qu’ils devraient pouvoir, le cas échéant, s’inscrire dans les différents pôles que j’ai évoqués dans la présente analyse.En définitive, je vois en Monsieur Koupaki, le calme et l’assurance nécessaires à la réflexion, l’homme qui a une bonne lecture des réalités nationales, un réaliste éloignant toute démagogie ; un bon négociateur et un rassembleur, un homme qui écarte, décidemment, toute considération d’ordre régionaliste, un homme de foi et de grande force spirituelle qui respecte, uniformément, les croyances religieuses ; un homme ponctuel, compétent et déterminé. Et ce fut pour cause qu’on l’avait surnommé ‘‘ la caution morale du Gouvernement’’Je me convaincs, alors, du fait qu’en définitive, la raison prévaudra dans les esprits, nonobstant le fait qu’en politique béninoise, elle n’est, malheureusement pas toujours, la chose la mieux partagée.
Si, au terme de mon analyse, je me permettais de faire la comparaison,je dirais volontiers que notre ancien Premier Ministre me fait penser au français Alain Juppé face à Nicolas Sarkozy. La cote de popularité de Juppé est au beau fixe mais, de par son tempérament et son manque d’expérience en la matière, il peine à se montrer l’homme des campagnes électorales. Ildevra,pourtant,convertir sa popularité en données électorales et donc se résoudre à descendre dans l’arène politique. Face à lui, l’autre, qui de par ses expériences en sa qualité d’ancien chef d’Etat, est devenu un ‘’animal’’ politique ; et il sait battre campagne.PIK devra résolument convertir, lui aussi, sa popularité, son aura et la sympathie dont il bénéficie, en bulletins de vote. Et pour ce faire, il devra , lui aussi,descendre dans l’arène politique quand bien même,il aura déjà parcouru toutes les communes du pays sous le label Nouvelle Conscience ; quand bien même, de par ses expériences et son savoir-faire en matière de gestion d’Etat, et aussi en politique, il tient la dragée haute à tous autres prétendants, connus à ce jour, à la Magistrature suprême. Gageons que là aussi, il saura s’y prendre.
Ambassadeur Candide Ahouansou