Le Syndicat national des travailleurs de justice a tenu ce mercredi, après cinq ans d’existence, son premier congrès ordinaire à la salle B de la Cour d’appel de Cotonou, dans l’optique de la relance de la lutte pour l’amélioration des conditions de vie et de travail des agents de la justice.
C’est sous la ferveur des militants de syntrat-justice, tous de polo rouge vêtus, après une minute de silence en la mémoire de l’ancien président de la République, Mathieu Kérékou, suivie de l’hymne national, que la cérémonie d’ouverture a été lancée. Ces retrouvailles, le secrétaire général du Syndicat national des travailleurs de justice, Kuassi Cakpo Béssé, l’a souligné : « le Syntrat- justice est né le 5 juin 2010 à Parakou; des luttes ont été menées contre l’exclusion, la concurrence aveugle et suicidaire émanant du milieu syndical, et des brimades de tous genres sur les réseaux sociaux ». «Une ère nouvelle s’est ouverte », a ajouté le secrétaire général. Il a énuméré le combat gagné par le SNTJ, concernant : « le reversement des agents contractuels de la justice, la formation des travailleurs et la prise du décret portant statut particulier des travailleurs de justice opérationnalisé ». Ces différents acquis ne pourront fragiliser la lutte qui reste à mener, surtout « les primes de permanence des dernières élections, non versées aux travailleurs», a souligné encore Kuassi Cakpo Béssé.
Ce premier congrès ordinaire du Syntra-justice a drainé des représentants d’autres syndicats comme l’UNOJEB, le SYNTRAJAB, la CSA-Bénin et la CSTB de Paul Issè Iko, qui a fait lui-même le déplacement pour soutenir le Syntra-justice.
Le congrès de Syntra-justice va durer deux jours.
ABP/CAM/TB