C’est l’objectif poursuivi par le Projet pour la formation et l’intégration des jeunes à l’emploi (Pfije), qui vient de mettre 97 jeunes mécaniciens et maraîchers sur le marché de l’emploi. La cérémonie de remise de parchemins s’est déroulée jeudi 12 septembre 2013 à la Maison des jeunes de Sèmè-Podji.
Selon le coordonnateur du Pfije, Théodore Hounkpatin, les jeunes des pays en développement ont à l’heure actuelle peu de chance d’accéder à un emploi du secteur formel. "Les difficultés sont encore plus grandes pour les plus vulnérables d’entre eux, à savoir les filles, les orphelins et ceux qui habitent les zones rurales. », a-t-il poursuivi.
C’est pour cela que le projet s’est efforcé depuis octobre 2010, d’insérer plus de 400 jeunes filles et garçons dans le tissu économique. Venue du Canada, la représentante de la Fondation Paul Gerin-Lajoie, Florence Huteau, s’est félicitée du travail abattu par le Pfije.
Selon la représentante, « la jeunesse dispose de l’énergie et du potentiel pour construire une Nation ». Mais, elle ne peut s’épanouir et atteindre cet objectif, que par la formation et l’éducation continues. Quant au maire de Sèmè-Podji, Mathias Gbèdan, il a fait remarquer aux jeunes diplômés qu’il n’y a pas de sot métier. L’Agence canadienne pour le développement international (Acadi) et l’Association des personnes rénovatrices des technologies traditionnelles (Ong-Appretectra), ont soutenu la formation.