Bientôt un mois que la Fifa, à travers une décision lors de son dernier Congrès tenu du 21 au 25 septembre 2015, a demandé la mise en place d’un Comité de Normalisation pour le Bénin dans un bref délai. Et depuis, c’est silence radio.
A quand la nomination des membres du Comité de Normalisation ? Voilà une question qui taraude les esprits. En effet, le 25 septembre dernier, la Fédération internationale de football association (Fifa) a notifié à la Fédération béninoise de football (Fbf) via son Secrétariat général sa décision sur la crise que traverse le football béninois. Dans cette correspondance, l’instance faîtière a demandé la mise en place immédiate d’un Comité de Normalisation de cinq membres identifiés par la Fifa et la Caf. Un mois plus tard, c’est le statu quo alors que le Comité de Normalisation dispose d’un délai de 6 mois pour sa mission. Mais les choses ne bougent pas dans le bon sens d’autant plus que malgré la fameuse clé de répartition qui aurait donné deux sièges au ministère des sports, un siège au camp du président Ahouanvoébla, un siège aux membres dissidents de la Fbf et un dernier siège à la Fifa-Caf, les membres devant siéger restent toujours inconnus. Si tant est que le Comité de Normalisation devra travailler afin d’organiser les prochaines élections selon les prescriptions de la Fifa, la mission pourrait s’avérer difficile lorsqu’on connaît les étapes à franchir.
Les derniers évènements à la Fifa, un frein ?
Certainement que les derniers évènements qui ont secoué la Fifa en sont pour quelque chose. La suspension de Jérôme Walcke et celle de Michel Platini par la Commission d’Ethique de la Fifa avec à la clé la désignation dans la foulée de Issa Hayatou, le Président de la Caf pour assurer l’intérim de Sepp Blatter pourraient être aussi des motifs de ce retard. Présents depuis une semaine au siège de l’institution à Zurich, Issa Hayatou et ses sbires seront appelés à vite évacuer le cas Bénin afin de mettre en place à temps ledit Comité de Normalisation. Ceci facilitera les choses pour que le délai du 30 avril 2016 puisse être respecté. L’attente semble devenir très longue et le peuple béninois a besoin d’être fixé.
Ambroise ZINSOU