REPUBLIQUE DU BENIN Porto-Novo, le 11 septembre 2013
ASSEMBLEE NATIONALE
LE CABINET
N° 056-13/DC/AN/S-DC
COMMUNIQUE DE PRESSE
Depuis quelques jours, des organes de presse malintentionnés publient des informations totalement fausses sur l’interdiction d’un sit-in qui devait avoir lieu à l’Assemblée Nationale le vendredi 06 septembre 2013. Nous venons par le présent communiqué, porter à la connaissance de l’opinion publique que le Président de l’Assemblée Nationale, le Professeur Mathurin Coffi NAGO, n’a jamais interdit de sit-in, ni ce jour, ni les jours précédents, ni les jours suivants. Il s’agit d’une position de principe qui a toujours été respectée par celui-ci.
En effet, lorsque par une lettre conjointe en date du 29 août 2013 et reçue le 02 septembre, le Parti Communiste du Bénin (PCB), la Confédération Syndicale des Travailleurs du Bénin (CSTB) et le Parti Social-Démocrate-Bélier (PSD-Bélier) ont informé le Président de l’Assemblée Nationale de leur intention de tenir un sit-in sur l’esplanade de l’Assemblée Nationale le vendredi 06 septembre 2013 de 09 heures à 12 heures pour protester contre le projet de révision de la Constitution, ce dernier a immédiatement instruit le Directeur de Cabinet, le Secrétaire Général Administratif et le Commandant Militaire de l’Assemblée Nationale aux fins d’accueillir les manifestants, de recevoir leurs motions éventuelles et de lui en rendre compte, comme à l’accoutumée.
Mais le vendredi 06 septembre avant 07 heures, la Police a investi les lieux et bloqué tous les accès à l’Assemblée Nationale. Informé, le Président de l’Assemblée Nationale a aussitôt dépêché son Directeur de Cabinet auprès du Commissaire Central de Porto-Novo pour connaître les raisons d’une telle intervention, d’autant plus que ce n’est pas la première fois que des manifestations de ce type se tiennent sur l’esplanade de l’Assemblée Nationale en présence des forces de l’ordre qui y assurent la sécurité des personnes et des biens jusqu’au départ des manifestants. Des déclarations du Commissaire Central, il ressort que ce dernier a agi dans le strict respect des instructions à lui données par sa hiérarchie.
Toutefois, après échanges entre ces deux responsables, les députés, les fonctionnaires parlementaires et les vendeuses et commerçants des lieux ont été finalement autorisés à accéder à l’Assemblée Nationale.
Voilà la vérité. Il est inutile de la déformer pour des raisons inavouées, mais facilement imaginables. Le Président de l’Assemblée Nationale, le Professeur Mathurin Coffi NAGO, demeure fidèle à sa conviction selon laquelle toutes les Béninoises et tous les Béninois ont le droit et le devoir de contribuer, par leurs réflexions et leurs actions, à la construction du pays, dans le respect bien sûr des lois et règlements en vigueur.
Il est toutefois regrettable, voire choquant que des organes de presse publient des articles sur des événements sans procéder au préalable à de sérieuses investigations comme l’exige la déontologie de leur profession.
Il est, par ailleurs, incompréhensible que des quotidiens qui ont signé un accord de partenariat avec l’Assemblée Nationale et qui disposent au Parlement d’un journaliste accrédité pouvant entrer à tous moments en contact avec les sources d’informations, aient choisi délibérément de faire des montages grossiers proprement mensongers et donc de ne pas respecter les clauses du contrat, à savoir, entre autres, fournir des informations vraies sur l’Institution.
En réalité, on devine aisément les motivations réelles à l’origine de ce comportement, devenu trop fréquent, de certains journalistes béninois. Les expériences négatives vécues au cours de la 5ème Législature, nous ont amplement édifiés à ce sujet. En tout état de cause, le Président de l’Assemblée Nationale ne tolérera plus la calomnie et le mensonge d’où qu’ils viennent et se verra obligé, chaque fois que de besoin, de faire appliquer les mesures qui s’imposent en la matière.